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SU o YQ.U E les principaux articles du traité de Marfal obligeaiTcnt
de Lorraine à ne relever les fortifications d’aucune ville, à n’y en
point adjouiler de nouvelles, ôc à fe contenter d’une garde de cinq cens
hommes; on apprit que ce Prince faifoit fortifier plufieurs places, & qu’il
ievoit un gros corps de troupes. O n fçeut mefme que dans la veüe d’allumer
une nouvelle guerre, il prenoit des liaifons fecrettes avec toutes les
puiiîànccs jaloufes de la grandeur de la France. L e R o y après luy en avoir
fait faire inutilement des plaintes, crut enfin qu’il eiloit dangereux de
fouffrir plus longtemps les infraélions d’un traité fi folemnel, ôc il envoya
au commencement de Septembre une armée en Lorraine fous la conduite
du marefchal de Créquy. L e duc, loin d’offrir aucune fatisfadion,
jetta la meilleure partie de fes troupes dans les places, ôc fe retira avec le
reile dans les montagnes. L e marefchal s’empara d’abord de Remire-
mont ôc de Pont-à-Moufïbn. II forma enfuite le fiége d’Epinal, qui fut
pris à difcrétion après cinq jours de tranchée ouverte. D ’Epinal il marcha
à C h a té ,q u i ne tint que vingt-quatre heures. L e chaileau de Muffy,
L o n gw y , Nancy mefme, ouvrirent leurs portes à la première fomma-
lion , ôc en moins d’un mois les duchez de Bar Ôc de Lorraine furent occupez
par les troupes de f i Majeilé.
C 'c fl le fujet de cette médaille. L a France tenant l’épée haute d’une
main, s’appuye de Luitre fur fon bouclier. Près d’elle on voit à terre deux
autres boucliers, l’un aux armes de Lorraine, Ôc l’autre aux armes de Bar.
L a légende, CAROLO LOTHARINGIÆ DUCE NOYAS RES MOLIENTE;
E t l ’exergue, l o t h a r i n g i a CAPTA. M DC LXX. fignifient, C7iar/es
duc de Lorraine, dcfpoüillé de fe s efats, pour avoir tramé de nouveaux complots
contre la France en i 6 y o .
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