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A - U s s i t o s t après la paix, le R o y s'appliqua particulièrement à
augmenter l’abondance dans fes Eftats. Il avoit reconnu dans la dernière
guerre, que les François eftoient très propres à lamer, & qu’ils fçavoient
mefme, autant ou plus que les autres Nations, en fupporter les fatigues.
D ’ailleurs il voyoit que les premiers foins qu’il avait pris d’eftablir le commerce,
avoient rempli fon attente; il fongea donc à le favorifer encore
■ d'avantage. Sa Majefté fit de nouvelles Compagnies pour faint D omin-
gue & pour le Canada, & prefta fes vaiffeaux & fes officiers aux intéreffez
qui trafiquoient aux Indes Orientales, & à la Chine. C e s eftabliffe-
ments ayant eu tout le fuccès qu’on pouvoit defirer, il choifit fix C om -
miffiires tirez de fon confeil, pour examiner .toutes les affaires du négoc
e , & p ou r les régler. Et afin que ces commiffaires euffent toûjours'’ lcs
éclairciffements dont ils auroient hefoin, les douze villes les plus marchandes
du Royaume nommèrent chacune par ordre du R o y un de leurs
plus habiles négociants, pour donner leurs avis fur les affaires qui fe pré-
fenteroient.
C e f t le fujet de cette médaille. O n y voit la Juftice, 6c près d’e lieMer-
cure, le dieu du commerce, qui d’une main tient fon caducée, &l de l’autre
une bourfe. Les mots de la légende, S E X V IR I C O M M E R C l i s
REGUNDi s , fignifient, f x commiffaires prépofez à la conduite du commerce.
L exergue marque la datte l y o o .