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O u t ce que les Efpagnols avoient tenté pour arreiler le progrès
des armes du R o y , ne leur ayant pas réülfi, ils jugèrent enfin qu’il falloit
recourir aux négociations de paix. L e Pape offrit fa médiation : plufieurs
autres puillânces interpoférent leurs bons offices; & comme le R o y n’avoit
entrepris ia guerre que pour fe faire rendre la juilice qu’on luy refu-
foit, il nomma auffitoll des plénipotentiaires. O n s ’affembla àA ix la C hapelle
au commencement d’Avril. Dès les premières conférences on convint
d’une fufpenfion d’armes pour deux mois, & au bout de trois femaines
la paix fut conclüe entre les deux Couronnes. L ’Efpagne céda pour
l ’équivalent des provinces dévolues à la R e in e , les places que le Roy
avoit conquifcs en Flandre. Sa Majefté remit la Franche-Comté, & préféra
le repos de fes fujets à tous les avantages que la continuation de la
guerre fembloit luy promettre.
C eft le fujet de cette médaille, où l’on voit ie R o y armé, à qui la Paix
préfente un rameau d’olivier. Les mots de la légende FAX t r i u m p h i s
PRÆLATA, fignifient /a Faix préférée aux Conquefes. C eu x de l’exergue
TOEDUS AQUISGRANENSE II MAII. M DC LXVIII. Traité Conclu à Aix
la Chapelle le 2 May 1 668.
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