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X L y avoit plufieurs années que le R o y fentoit la ncceflité de rendre la
France auffi puiflànte par m er que par terre. Mais comme Icxécution de
ce deiTcin ibuffroit de très grandes difficultez, là Majefté n y put travail-
ier que par degrez. Elle commença par faire de nouveaux ports, tant fur
rO c é an que dans la Méditerranée. Elle fit baftir plufieurs arfenaux. Elle
pourvût cà la levée des matelots, à finftrudion des officiers, des pilotes,
ôc des canoniers; Elle envoya des commiflàires dans les Amirautez pour
reformer les abus qui s y efloient güiTez. D ’autres magiftrats furent charg
e z d’examiner les differens ufages des nations «Sc les loix de toutes les
mers, pour en former une jurifprudence certaine fur les conteftations
qui pourroient naiftre. Enfin, le R o y ordonna la conftrudion d’un grand
nombre de vaiffeaux de tous les rangs; Il régla leurs proportions, leur armement,
ôc leur équipage; ainfi la marine fe trouva reftablie, Ôc portée à
un point de perfedion, où elle n’avoit jamais efté.
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C ’eft le fujet de cette médaille, où l’on a repréfenté un vaiifeau du premier
rang qui va à pleines voiles. L a légende, RES NAVALIS INSTAURATA,
fignifie k rejlabliffemeni ¿F t augmentation dc laMarinc. A i’exergu
e eft la datte 1 670.
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