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S E C O N D E M E D A I L L E
L A P A I X D E W E S T P H A L I E .
L ne fuffifoit pas d’avoir reftabli par un traité folemnel la liberté Germanique
; il falloir encore l’affeurer à jamais, en balançant lap uiiîince
de l’Empereur. Les anciennes & nouvelles conqueftes, que les François
avoient faites du cofté de l’A llemagne, paroiflbient eftre ie plus feur gage
du repos public. Ainfi on réfolut de les abandonner au R o y pour tousjours.
O n luy céda la Souveraineté des Evefcliez de Metz, de Tou l &
d e 'Verdun, le Landgraviat de la haute & de la baffe A lface, la préfedure
des dix villes impériales qui en dépendent, le Simdgaw, Brifac avec fon
ancien territoire, & le droit de tenir garnifon dans Phiiisbourg. O n ne
craignit point d’adjoufter à la domination Françoife tant de nouveaux
pays : au contraire, par un bonheur fingulier, le corps entier de l’Empire
trouvoit fon propre intéreft dans les avantages que ce traité procura à
la France.
C ’eft le fujet de cette fécondé médaille. O n y voit la Paix avec le caducée,
fon attribut ordinaire, foulant aux pieds un amas d’armes, & ver-
fant fa corne d abondance aux pieds de la France afîîfe. L a légende
PA C I S E V E N T U M , & l’exergue, FO ED U S WESTPHALICUM XXIV.
OCTOBRIS M. DC. XLVIII. marquent l’heureux événement de la paix de
Wejiphalie, conclue k 2 4 . dOilobre i Î4 S .
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