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V A IN S P R O J E T S D E S F L O T T E S H O L L A N D O IS E S . A>L U S S IT O ST que les Hollandois eurent fait la paix avec l’Angleiei-
re, ôc conclu une ligue avec l’Empereur ôc le roy d’Eipagne, ils voulurent
tenter contre la France cjuelque entreprife, dont ils puffent avoir
toute la gloire. Ils avoient alors plus de cent cinquante vaiffeaux de
guerre. Cette piiiffante flotte fut partagée en deux efcadres, dont fiine
fous la conduite du vice-amiral Ruyter, eut ordre d’aller attaquer les
colonies Françoifes de l'Amérique ; & l’autre, que commandoit le vice-
amiral T rom p , ôc dans laquelle les Eftats avoient mis leur principale confiance
, fut deftinée à faire une defcente en quelque province clu royaume.
C e s grands deiïèins n’eurent aucun fuccès. Ruyter, après avoir levé
le iiégc du fort de la Martinique, regagna les ports de Hollande. L e
vice-amiral Tromp fit à fa vérité une defcente dans Beile-Ifte avec
8000 hommes, mais au bout dc quelques jours, il fut contraint de fe
rembarquer, après avoir, pour tout exploit, pillé une églife, ôc enlevé
quelques beftiaux.
C ’eft; le fujet de cette médaille. O n voit une femme affife au bord de
la mer, Ôc appuyée fur un bouclier aux armes de France. Près d’elle font
deux génies, qui fe joüent. La flotte ennemie paroift dans féloignemcnt.
L a légende, TR.ANQ.U1LLITAS ORÆ MARITIMÆ; ÔC i’exergue, SPEC-
TA N T E N E C QUICQ.UAM A U D E N T E CLASSE HOSTIUM MAXIMA.
M DC LXXIV. fignifient, la tranquillité des cojles de France à la veüe
dune pîiijfante flotte ennemie, qui n’ofe rien entreprendre 1 ôy^.
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