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L A r i e Thérefe d’Aullriche, reyiie de France, cfpoufe dc Loüis le
G rand , poiTédoit tomes les vertus de fon fexe en un très haut degré. Mais
elle eiloit fur tout rccommandable par fa pieté exemplaire, par fon fidele
attachement à ia perfonne du R o y , & par fon application à remplit tous
fes devoirs. Sa vie fut une fuite continuelle de pieux exercices. Rien n’altéra
jamais cette modeilie & cette figelfe qui la rendoient digne d’un
û grand Roy. Elle mourut à Verfailles dans la quarante-cinquième année
de fon âge, & donna en mourant toutes les marques d’une parfaite
rélignation à la volonté de Dieu. L e R o y fut fenlihlement touché de fa
perte; & tome la France témoigna un extrême regret de la mort d’une
li Bonne reyne.
C ’eil ie fujet de cette médaille. O n y voit un fuperbe Maiifolée. La
légende, m a r iæ t h e r e s iæ a u s t r i a c æ u x o r i c a r i s s im æ , fignifie,
que le R o y a fait frapper cette médaille à l'immortdk mémoire de Marie
Thérefe déAuflriche fon cfpoife, qu’i l a tendrement aimée. L ’exergue, OBIIT
XXX JULI I M DC LXXXIII. Elle mourut le y o de Juillet i 68y.
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