Sri' ' fcfogkriri'lsfefcj
■T
A
f i l
n
S T A T U E E Q U E S T R E D U R O Y ,
O N avoit commencé à conftmii'e une place magnifique dans le
grand efpace qu’occupoit autrefois i'hôtel de Vendofme. L e R o y à la
prière de fes fujets confentit qu’on y plaçât fa ftatuë éqiieflre, qui eftoit
faite depuis longtemps. L a cérémonie fe fit avec beaucoup de p ompe,
ôc jamais on n’a vû plus de jo y e , ni un plus grand concours de peuple.
O n y reconnut cet amour que les François ont naturellement pour leur
R o y , «Sc qui eft encore extrêmement augmenté fous un Prince, dom les
vertus ont porté ii haut la gloire de la Nation.
C ’eft le fujet de cette médaille. L a Statuë équeftre du R o y eft pofée
fur un piédeftal. Les mots de la légende, REGI OPTIMO, fignifient, au
meilleur des Roys; ôc ceux de l’exergue, LUTETIA. M DC XCIX. Paris,
l é y j i .
I,