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ficlelles alliez de la France, eurent à fouftenir la guerre contre le roy de
Dannemarck, le led eu r de Brandebourg &. les princes de la maiion de
Brunfwic. C e s trois puiftânces liguées s’emparèrent de tous les eftats que
la Suède, & le duc d’Holftein polfédoient en Allemagne. L e R o y , dont
ies forces avoient efté occupées dans les Païs-bas &: iur le R hin, ne fe vit
pas pluftoft en eftat de forcer fes ennemis à accepter la paix, qu’il fongea
à reftablir fes alliez. Sa Majefté déclara expreifément, qu’E llen e poferoit
point les armes, qu'on ne leur euft rendu tout ce qu’on leur avoit pris
pendant la guerre. Les Hollandois, le roy d’Efpagne & l’Empereur lignèrent
le traité. Mais le ro y de Dannemarck, l’éledeur de Brandebourg Ôc
leurs alliez refuférent d’y foufcrire. Alors le marefchal dc Créquy eut or-
ilre de marcher contre eux. Il travcrfi une partie de l’Allemagne avec une
telle rapidité, que ces. princes furpris de voir à leurs portes une armée
vidorieufe, qu’ils croyoient encore fur les frontières de France, lignèrent
la paix, Ôc rendirent toutes leurs conqueftes.
C ’eft ie fujet de cette médaille. O n y voit l’autel de la Paix repréfenté
à la maniere antique. La Paix eft d’un cofté de l’autel ; elle tient de la main
droite un flambeau, dont elle brulle un amas d’armes, ôc dc la gauche elle
tient un rameau d'olive : D e l’autre cofté eft la Vidoire. Les mots de ia
légende, SOCIORUM d e f e n s o r , fignifient, k défenfeur de f e s Alliez-
L ’exergue, FAX S E P T E N T R IO N I S . M DC LXXIX. L a Paix du Nord.
J à y g .