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A T H , B A R C E L O N E , E T C A R T H A C E N E
P R I S L A M E S M E A N N É E .
C ^ ) u o iQ ,U E les Anglois & les Hollandois portaffent tout Ie faix de
la guerre. Sc euflènt un grand intérell à conclure la paix, iis différoient
toiijours d’accepter les conditions avantageufes, que le R o y leur offroit.
Sa Majeilé, qui les deux dernières campagnes s’eftoit contentée de faire
camper fes armées dans le païs ennemi, jugea que par de nouvelles conqueiles
il pourroit déterminer les Alliez à profiter de fes bonnes intentions.
II fit affiéger A th en Flandre par le marefchal de Catinat, & donna
ordre au duc Vendofme d’attaquer Barcelone. Ath fut pris à la veüe de
cent mille hommes, & Barcelone, malgré toutes ies forces d’Efpagne
enfermées dans la place, ou campées à fes portes, fe rendit après une des
plus opiniaflres & des plus terribles défenfes, dont on ait oui parler. En
mefme temps une petite efcadre d’aventuriers François porta la frayeur
dans le golfe de Méxique, prit Carthagéne, & l’obligea à fe racheter du
pillage par une groife rançon.
C ’ell le fujet de cette médaille. O n y voit la V id o ire , qui écrit fur
trois boucliers attachez à un palmier, AD BARCINONEM HISP.ANIÆ,
AD ATHAM FLANDRIÆ, AD CARTHAGINEM NOVI ORBIS , à Ath en
Flandre, à Barcelone en Efpagne, ¿ r à Carthagéne dans le nonveait mande.
Les mots de la légende, VICTORIA COMES FRANCORUM, fignifient,
UViéloire fidelle compagne des François. L ’exergue marque la datte
lô p y .
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