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T E n d a n t que les troupes du R o y eiloient en quartiers de rafiaicliif,
fement, les Hollandois rélblurent de reprendre Woërden qui coupoit la
communication de la plufpart des villes qui leur reftoient. Le prince
d'Orange efpérant de fui prendre ou de forcer la place avant que les François
puffent fe raffimbler pour la fecourir, l’invellit le 9 d’O d o b re avec
un corps de i y à i ¿000 hommes. Au premier avis qu'en eut le duc de
Luxembourg qui commandoit dans la province d’U trecht, il fe mit à l,a
telle de 3000 hommes feulement, donna ordre au relie des troupes de
le fuivre, & fe trouva le 11 à deux heures après minuit à portée des ennemis.
La difficulté eiloit d'aborder les quartiers dans un pays tout inondé,
à la referve d’une digue où ils avoient fix retranchements l'un fur
j autre. L e duc de Luxembourg attendit juiqu’à cinq heures du matin
le renfort qui le devoit joindre, mais prévoyant que s’il tardoit davantage,
il ne pouiToit cacher le petit nombre de fes foldats, & qu’il pcrdroit
occafion de dégager W oërden, il ne balança point, ii traverfa un grand
rnarais, attaqua les Hollandois de front ik en flanc, les pouffa de retranchement
en retranchement, leur tua ]>lus de 2000 hommes, leur fit
près de y oo prifonniers, Si les obligea de fe retirer avec perte de leur canon
Sc de leur bagage.
C eft ie fujet de cette médaille. O n voit au milieu dïin marais une co-
lomne, à laquelle eft attaché un bouclier; & la V id oire pofe fur le haut
de ce bouclier une couronne d’herbes verdoyantes & fleuries. L a légend
e, CASTRIS BATAVORUM CAPTIS ET DIREPTIS , fignifie k camp des
Hollandois pris dr pillé. L ’exergue, W u r d a Ob s i d i o n e LIBERATA XII,
OCTOB. M D C LXXII. Wüérdeii fecmiru le 1 2 d'Odobre i 6 j 2 . ;i 'i
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