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L A G U E R I S O N D U R O Y .
l U x alarmes <Sc aux inquiétudes, que la maladie du R o y avoit cau-
fëes, fon heureufe convalefcence fit fuccéder la tranquillité &. l'allcgrciic.
Paris, & toutes les villes du Royaume firent éclater un grand zélé en cette
occafion. Les Peuples témoignèrent à l’envî leur joye par des réjoüif-
fiinces publiques, & rendirent à. Dieu de folemnelles adions de graces
pour le reftabliiTement d’une fanté fi précieufe, de laquelle dépendoit
tout leur bonheur.
C ’e il le fujet de cette médaille. L a France, près d’un autel, où fou
a mis une couronne, lève les yeux au C ie l, d’où fort une lumière, qui la
couvre en figne de protedion. La légende, D E O C O N S E R V A TO R I
PRINCIPIS, fignifie, Adions de graces rendues à Dieu pour la confcnation
du Roy. L ’exergue, G A L L IA VOTI C OM PO S . M DC L X X X V I I . L a
France exaucée. 1 6 8y.
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