L E S G A R D E S D E L A M A R I N E
E T C E U X D E l ’ e S T E N D A R D .
J _ ;E R o y s’eftant propofé d’avoir une Marine floriifante pour la guerre
& pour le commerce, jugea que pour y réüffir, il falloit y former de
bons officiers. Dans cette veüe il mit fur pied deux compagnies com-
pofées de huit cens hommes; l’une pour les vaiffeaux, fous le nom de
Gardes de la marine; l’autre pour les galères, fous le nom de Gardes de
teftemlarel. Il ordonna que tous ces Gardes feroient diftrihuez en divers
ports, où ils feroient entretenus aux dépens de fa Majefté, où ils appren-
tiroient fous tlifféiens maiilres tout ce qui concerne ia navigation, &
qu’après avoir efté fuffifimment inftruits, ils feroient placez fuivant Îeiir
génie fur les galères ou fur ies vaiffeaux, où ils auroient rang après les
Enfeignes.
C ’eft le fujet de cette médaille. O n volt un officier au bord de la mer.
Il a a fa droite un jeune homme, qui regarde une houffole; & à fa gauche,
un autre jeune homme qui mefure une carte marine avec un compas.
L a légende, LECTI JUVENES IN NAVALEM MILITIAM CONSCRI-
p t i DCCC. fignifie, huit cens jeunes hommes el'élite enrôlei pour ta Manne.
A i exergue eft la datte 1 68y.
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