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catholique luy avoient acquis encore un nouveau degré de gioire. Après
avoir demeuré quelque temps à R om e , elle forma le deifein de venir en
France pour voir le R o y , dont la réputation saugmentoit de jour en
jour. Aulîîtoil: ce Prince envoya fes propres officiers, avec ordre de la
traitter pendant le féjour quelle y feroit, ôc commanda qu’on luy rendifl:
par tout où elle pailêroit, les honneurs deûs à ion rang ôc à ion mérite.
Elle aborda à Marfeilie le 2cj de Juillet : cette v ille, ôc les autres qui fe
trouvèrent fur là route, s’empreiïerent à luy faire de magnifiques réceptions.
L e 8 de Septembre elle fit fon entrée à Paris, où l’on n’avoit
rien oublié de ce qui pouvoit en augmenter la pompe. Elle fut logée au
Louvre dans l’appartement mefme de fit Majefté. Quelques jours après,
le R o y qui venoit de Flandre, la reçeut à C hantilly, avec de grandes
marques d’eftime ôc d’amitié. Enfin elle fut traittée à la C ou r Ôc dans
tout le royaume de la manière la plus convenable à fa dignité ôc à la
magnificence du Roy.
C ’eft le fujet de cette médaille; où l’on a repréfenté le R o y recevant
la Reine de Suède. Les mots de la légende, h o s p i t a l i t a s AUGUSTA,
fignifient, l ’angujie hofpitalité, ôc ceux de l'exergue, CHRISTINA SUE-
CORUM REGINA IN GALLIA EXCEPTA M. DC. LVl. C h n jîm Reine de
Suède reçeüe en France en / <f/ C.
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