i-;it 'Pi
i iK; y
iùsi
.ili';
'I
y i
L
L A L I B E R A L I T E ' D U R O Y
P E N D A N T . L A F A M I N E .
E s deux dernières années avoient efté fiftériles, que la famine auroit
defolé tout le royaume, fans la prévoyance du Roy . D ’abord, pour
empefcher que l’avarice de quelques particuliers n’augmentaft la difette,
il donna un édit qui défendoit ibus de rigoureuiês peines les amas de
grains. En mefme temps ii en fit venir des pays eftrangers une grande
quantité, dont une partie fut donnée à un prix très modique, ôc l’autre
employée à des diftributions de pain, qui fe faifoient gratuitement chaque
femaine à la porte du Louvre. Enfin on refpandit par l’ordre de fa
Majefté de groflês fommes d’argent pour le foulagement des pauvres.
Ainiî la fageftè & la bonté du Prince furent d’heureufes reftôurces contre
la calamité publique.
C eft le fujet de cette médaille. L a Charité repréfentée par une femme
debout, diftribuë d u pain à une mere defoiée Ôc à fes enfans. L a légende
Ôc l’exergue, FAME S SUBLEVATA m . d c . l x i i . fignifient /a France
préfervée de la famine en 1 662,
! : =4.
'-B:! ■
; i i r
■j.
; J%
iL [