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Es maux, que la guerre force indifpenfabFement de fàire, ou de difi
lîmuler, ne touchoient pas le R o y feulement pour fes fujets, mais pour
fes ennemis mefmes. Une jaloufîe opiniaftré aveugloit au contraire les
Confédérez; ôcpour efïàyer de réparer leurs pertes, ils s’épuifoient de
plus en plus, ôc achevoient de fè perdre. Sa Majeilé dans la réfolution de
les garentir des nouveaux malheurs où ils fè précipitoient, n’efcouta plus
que fa modération, & leur offrit ce qu’ils n’ofoient attendre après une fi
longue fuite de mauvais fuccès. Par ce procédé généreux, le R o y les de-
farma tous, ôc le plaifîr de fauver fes envieux ôc fês ennemis, couronna la
gloire de les avoir tant de fois vaincus.
C ’eil le fujet de cette médaille. O n y voit la Paix qui d’une main tient
un rameau d’olive, ôc de l’autre un flambeau allumé, dont elle bmfle un
monceau d’armes. L a légende, SALUS EUROPÆ, fignifie, k falut de
l'Europe. L ’exergue, PAX T E R R A M A R IQ U E p a r t a . M DC XÇVII.
Paix reftablie ¿P fu r tem & fu r mer. 1 6 p j .
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