d i .
ir:
r il l
' 1
'v l i i
PRISES F A IT E S P A R LE S A RM A T E U R S F R A N Ç O IS .
D E's que les François eurent obtenu la permifiion d’armer en cour-
fe , & que ie R o y leur eut mcfme accordé des vaiffeaux, & des officiers de
fes flottes, on vit en peu de temps des armements confidérabies dans tous
les ports, furtout à Saint Malo & à Dunkerque. Durant la guerre il y a
eûplus de yo o o baftiments Hollandois & Anglois pris avec toute leur
charge. Entr’autres la flotte marchande, qui venoit des Indes & qui va-
ioit plus de iix m illions, fut enlevée par le marquis de Nefmond. Ces prifes
continuelles fur deux nations, qui tirent leur principale riclielfe du
commerce, ont refpandu l’opulence en différentes provinces du Royaume,
& n’ont pas peu contribué à mettre les ennemis hors d’eftatde fournir
aux dépenfes de la guerre.
C e f t le fujet de cette médaillé. O n voit un port couvert de lingots,
de ballots, & de marchandifes. D eux matelots font occupez à charger
un hallot, & dans l’eiloignement il y a des vaiffeaux & des barques. La
légende, INDICÆ h o s t i u m o p e s i n t e r c e p t æ , fignifie, thréfirs dis
Indes e n h e i aux ennemis. L ’exergue marque la datte i dp f .
•W •
l ' l ' L i r
'J