B m i
I 'M
A, L A
1715.
M O R T D U R O Y .
lP r i 's plus de foixante-douze années d’un regne glorieux, le R o y
fut attaqué d'une maladie qu’on jugea mortelle. Tranquille & patient
dans fes douleurs, limit d’abord toute fa confiance en D ie u , & reçeut les
Sacrements avec une pieté exemplaire. 11 donna tons les ordres nécef-
faires avec une entiere liberté d’efprit, bénit avec tendreife fon arriére
petit fils qui alloit fucceder à la Couronne; & plus grand encore au lit de
la mort que fur le throfne, il mourut en héros & en chrelfen.
C ’cfl: le fujet de cette médaille. O n y voit d’un collé la telle de Loiiis
le Grand; & au revers, la Renommée qui arrache des hras du temps le
p o r t r a i t d e c e p r i n c e , p o u r l ’é l e v e r a u x d e u x . L a l é g e n d e , s u P R E M A
V IR T U T U M M E R G E S , fignifie, que la gloire du Ciel efl lapins haute récom-
penfe des vertus du Roy. Et fexergue, O i I l T l S E P T E M B R IS M D C C X V .
marque le jour de f a mort, qui f u t le i à Septembre l y t y .