• - Hr
J . r
M i
N e guen-c, oil la France feule avoit à balancer prefque tomes les
Puilfances de l’Europe, ne pouvoit fe fouftenir fans qu’il en couftaft au
peuple de grands efforts, & des dépenfes extraordinaires. Tou s les fujets
du R o y concouroient avec une égale ardeur à fa gloire; mais plus ils
s’empreffoient de prodiguer pour luy leurs biens & leurs vies, plus le R o y
fouhaitoit de fe voir en eftat de les épargner. Les plus glorieux fuccès ne
le dédommageoient pas à fon gré de la perte d’un grand nombre de foldats
& d’officiers, ni des impofitions qu’éxigeoient les néceffitez de
i’Eftat. L e defir de foulager la France le fit donc réfoudre, de relafchcr
non-feulement une partie des conqueftes qu’il avoit déjà faites, mais de
renoncer à celles que la continuation de la guerre luy promettoit. C ette
tendreife paternelle de fa Majefté envers fes peuples, a paru digne d’un
monument particulier qui en éternife la mémoire.
^ C ’eft le fujet de cette médaille. O n voit aux pieds du R o y la France
pénétrée de reconnoiifance. Les mots de la légende, p a t e r p a t r i æ ,
fignifient, Fm de la Patrie; ceux de l'exergue, PAX C UM HISPANIS ,
A N G L I S , BATAVIS ET G E RM A N I S . M DC XCVII. Paix conclue arec
l'Allemagne, l ’Efpagne, l ’Angleterre ¿ r la Hollande i d p j .
f
■: i« f a