
G A L L A P A L U S T R I S L.
Calla des marais.
Nom Allemand. S um p f-D ra ch e nw u rz . S um p f-S ch lan g e n k rau t. Wasser-Aron. R o lh e r Wasserpfeffer.
------- A n g la is. W a te r-D rag o n s.
Fleur. Mai et Ju in . I f .
S ystème Natur. Plantae vaecularet. S u b c l. U . Phanerogamae Endogenae. O rd . Arovdeae Juss.
Système de uhhaeds. Class. X X I . S e rt. I . Monoeeia Androgynia.
Cabactèhes géhériqdes. S p a th e p lan e . Spadix d e to u t cô té parsemé p a r les étamines e t q u elq u e s
ovaires. P o in t d e p é ria n th e . F le u rs masculines : u n e é tam in e , à anthè res biloculaire s. F le u rs féminines
: u n o v a ire , q u i puis co n stitu e u n e baie.
Caractères spécifiques. Feuille s cordées. S p a th e p la n e , b lan c h e d e neige a u dedans.
C’est une plante acaule, maie d’un rhizome épais charnu et à articulations radicantes,
a , ils naissent des fe u ille s longuement pétiolées, cordées, un peu épaisses, raijées et
terminées p a r une petite pointe alongée, et entr’ elles les hampes, Celles-ci et les
pétioles sont à leur hase couverts p a r des écailles larges et un peu membraneuses, et
le spadix, b , est presque entièrement entouré d’une spathe, c , plane, terminée p a r
une pointe en alêne, de couleur blanche de neige dans son dedans mais en-dehors de
la même couleur que celle des fe u ille s . Fe rs d le spadix est un peu a g randi, et la
spathe enlevée en p a r tie , pour fa ir e voir comment les étamines sont ordinairement
groupées de 6 à 6 ou de 8 à 8, autour de l’ovaire, e. Un ovaire agrandi vers f et g
le stigmate, et un ovaire mûrissant et coupé vers h. Les ovaires sont ordinairement
à 6 -8 loges monospermes, et les graines, i , enveloppées <t abord p a r une arille orangée,
et puis toute noire.
Figure j un spadix à f r u i t s mûrs. Rarement on rencontre le spadix en toure de deux
spathes, opposées et parfaitement semblables Pune à l’autre (madqdib- tahdor).
L ied datai.. A bondamment dan s les to u rb ières de JVestbroek, Achttienhoven e t Tienhoven, dans
a p ro v in c e d ’U tre c h t. Aussi je l’ai tro u v é dans u n e fossé en tre Hatert e t la maison do Dierooort
p rè s de Nim èg u e , e t d e ces environs il m ’a été envoyé p a r Mons. abeleven jr . D’après une annota
tio n d e de gorter , disposée en tre les papiers d u P ro f, kops , il vient aussi au p rè s A’E lb u r g , et
selon le Flora Leidensis d e molkehboer e t r e r b e r t , jad is on l ’a re n co n tré au p rè s de Leide.
P u is le P ro f, vau hall l 'a in d iq u é dans des fossés e t des eaux tranquilles p ré s A’Oldbroeh au Ve -
lutoe; a u Hoogen Dyh e n tre Rotterdam e t Gouda-, prés d e Logchem e t e n tre Hartehamp et
Barneveld.
Usage. Q u a n d on en m â c h e la ra cin e (le rhizome) p remiè rem en t on n ’en a p e rç o it au c u n g o û t ,
mais puis il moleste p a r u n e a c re té très b rû lan te . Néanmoins dans des temps de disette dan s la
Russie on en a fa it d u p a in , e t dan s la Laponie p o u r c e lte fin on en fa it ta n t d ’u s a g e , q u e ch a cu n
y co n n a ît le Missebroed, P o u r fa ire ce pain les ra cines sont sé c h é e s, pilées o u moulées en p o u d re ,
puis cu ites dans l’eau e t m a c é ré e s , ju s q u ’elles soyent délivrées d e to u te leu r ac re té .