
Orcftis ( longicruris ), bulbi indiviff, fp k a den-
fiffima }' braBeâ germine brevioresy petalà diflinÜa,
non confluentia, conniventia, apice patulay labium
trifidumy lacinia media trifida > c a p s laciniâ latérales
longijfhnâ , anguftijJimA y intermedia brevior. Linck ,
in Schrad. DLir. bot. 1799. pag. 323.
Cette efpèce a des bulbes entières. Son épi eft
très-denfe, muni de bradtées membraneufes, arif-
tées, une fois plus courtes que 1’ovaire; les pétales
connivens, mais non confluens à leur bafe ,
étalés, aigus à leur Commet ; le pétale inférieur
trifide, de la longueur de l’ovaire, très-liife; les
deux découpures latérales linéraires, étroites ,
très-longues» celle du milieu bifide3 mucronée
dans le fond de réchancrure 5 l'éperon une fois
plus court que l’ovaire.
Cette plante croît fur les collines , dans le Por- ;
tugal. 2f
* Orchis ( Koenigii ) labello tripartito y laciniis
étqualibus , linearibus ; obtujîsy petalis ereâtis y cornu
fubulato y germine triplo breviore, Willden. Spec.
Plant. 4. pag. 39.
Orchis (Koenigii ) bulbi s fibrofis y neétarii calcare
germinibus breviore , labio tripartito y laciniis aquali-
busy integerrimis. Retz. Prodr. Flor. fcand. n°. 1087.
— Gunn. Norv. 327. — Flor. dan. tab. 333.
Ses bulbes font fibreufes} fes pétales redreffés}
la lèvre ou le pétale inférieur à trois découpures
égales y linéaires, obtufes , entières j l’éperon fabulé,
trois fois plus court que l’ovaire.
Cette plante croît dans l’Iflande. 2f
* Orchis ( provincialis ) labello trifido, pabef-
centei laciniis duabus lateralibus deflexis y intermediâ
minore t emarginatâ y calcare adfcendente, germen
aquante. Decand. Synopf. Plant, gall. pag. 169.
Cette plante croît en Provence , dans les bois
de l’ EftereUe, où elle a été découverte par Balbis.
Elle eft remarquable par le pétale inférieur trifide,
pubefcent ; les deux découpures latérales rabattues
j celle du milieu plus petite, échancréeà fon
fommec} l’éperon afcendant, de la longueur de
l ’ovaire. 2f
* Orchis ( denfiflora) labello trifido, aquali, cre-
nulatoÿ calcare dttenuato, germine fublongiore; fo li i s
calicinis obtufifftmis, lateralïbus reflexo-patentibus ;
fpicâ elongato - pyramidatâ, fioribus confertiffimis.
Wahlenb. — Perf. Synopf. Plant. 2. pag. 505.
Orchis conopfea. Aél. Upfal. 1740.
Cette plante , très-voifine de Y orchis conopfea,
n'en eft peut-être qu’une variété, elle en diffère
par quelques particularités dans fes fleurs. Elles
font réunies en un épi très-touffu & ferré, alongé
en pyramide. Les pétales fupérieurs font très- obtusj les latéraux étalés & réfléchis > le pétale
inferieur à trois lobes égaux & crénelés} l’éperon
un peu plus long que l’ovaire.
Cette plante croît dans la Suède. ^
* Orchis ( ichneumonea ) labello tripartito, laciniis
linearibus $ calcare lineari- incurvato , apice
ovdtOy calice heptaphylloy foliis lateralibus exterio-
ribus majoribus , refiexis. Perf. Synopf. Plant. 2.
pag. y06. — Swartz & Asfelius. In Sierrâ-Leonà. if.
* Orchis (dentata) labello tripartito y laciniis la-
terahbus oblongis 3 dentatisj media lineari y ob tuf a ,
integra j calcare germine duplo lortgiore. Perf. Synopf.
Piant. 2. pag. 506 .— Swartz &A$feI. In China, 2f
* Orchis ( procera ) labello tripartito j laciniis
adfcendentïbus y lateralïbus linearibus 3 divarica 'is y
mediâ fubulatâ y porreftâ 3 canaliculatày calcare lineari
3 obtufo 3 germine longiore; foliolis calicinis
lateralïbus exteriorïbus3 majoribus deltoideis. Perf.
Synopf. Plant. 2. pag. 506. In Sierrâ-Leonâ.^
* Orchis ( membranacea ) labello tripartitoy laciniis
lateralibus lanceolato-linearibus, apice longif-
fimo , capillaceoj media lineari y calcare fubulato ,
germine breviore, incurvoy calice feptemphy llo. As tel.
— Perf. Synopf. Plant. 2. pag. 506. In Sierra-
Leon a. 2f -
OREILLE D’ANE : nom vulgaire du fymphi-
tufn officinale Linn., que l’on nomme plus vulgairement
grande confonde.
OREILLE D’HOMME. (Voy. Cabaret. Afa-
rum. Linn.)
OREILLE DE JUDAS : nom que portent quelques
efpèces de champignons , principalement
plufieurs péqi^es.
OREILLE DE LIÈVRE. ( Voye1 B u p l è v r e )
OREILLE D ’OURS. ( Voye% P r i m e v è r e . )
OREILLE DE RAT : efpèce d’épervière, hie-
racium pilofella. Linn.
OREILLE DE SOURIS : nom qui s’applique à
quelques efpèces de cerafiium & de myofotis.
ORELIA. Aubl. ( Voyeç Orelie. )
; ORELIE. Allamanda. Illuftr. Gen. tab. \yi,
; allamanda glandifolia, n°. I , & Lhérit. Sertor.
Hann. Suec. 4. pag. 8. tab. 24.
ORÉOBOLE nain. Oreobolus pumilio. Brown.
Oreobolus foliis linearibus , baß dilatatis y culmo
baß ramofo. ( N. )
Oreobolus pumilio » Brown, No v. Holl. I. p. 236.
Genre de plantes monocotylédones, à fleurs ■
glumacées, de la famille des fouchets, qui a des
rapports avec les lepidofperma, & qui comprend
des herbes exotiques à l'Europe, dont le caractère
effentiel eft d’avoir :
Un calice a deux valves en forme de fpathe, caduques,
renfermant une feule fleur quelquefois accompagnée
dune écaille ; une corolle a fix pièces carti-
lagineufes-, perfiftantes apres la chine des femcnces;
trois étaminesy un ftyley trois fiigmatesÿ une fcmence
cruftacêe.
Cette plante eft fort petite} elle forme des
gazons épais, convexes, très-étalés, fur les hautes
montagnes. Ses tiges font très-courtes, ramifiées
à leur bafe, entièrement enveloppées par des
feuilles roides, linéaires, nerveufes, imbriquées,
dilatées à leur bafe, vaginales, puis étalées} les
pédoncules courts, axiliairesx, comprimés, uni-
flores. Les,valves calicinales ont la forme d’une
fpathe bivalve, à deux angles oppofés. -
Cette plante croît fur le fommet des plus hautes
montagnes, à la Nouvelle-Hollande. ( Brown. )
OREOBOLUS. ( Voye{ Oréobole, Suppl.) .
ORÉOCALLE. Oreocallis. Genre de plantes
établi par Brown pour une efpèce d embothrium
dont il a déjà été fait mention dans cet ouvrage ,
fous le nom d’embothrium grandiflprum, qui eft ;
Y embothrium emarginatum de la Flore du Pérou.
Lescara&ères quidiftinguent cette plante comme !
genre, font d’avoir :
Un calice ( une corolle ) irrégulier, fendu d’un
côté longitudinalement, terminé par quatre dents}
les étamines enfoncées dans les cavités fupérieures
du calice» point de glandes à la bafe du pifti!} un
ovaire pédicellé, polyfperme }le ftigmate oblique,
orbiculaire, dilaté, un peu concave} un follicule
cylindriques les femences ailées à leur fommet »
point d’involucre.. ( Brown. )
Obfervations. En rapprochant ces caractères de
ceux de l’embothrium, on s’apercevra aifémenc
que la principale différence n’exifte que dans la
corolle ( ou le calice d’après Juffieu & Brown ) ,
munie à fon fommet de quatre dents courtes, &
non de lobes profonds, caractère trop peu important
pour l’établiflement d’un genre particulier.
OREOCALLIS. ( Voye\ Oréocalle, Suppl.)
OREOSEUNUM. Genre de Tournefort, que
Linné a réuni aux atkamhntka.
ORGANES DES PLANTES. ORGANISATION
VÉGÉTALE.
Les végétaux font des êtres vivans deftinés,
comme, les animaux , à remplir,. pendant la durée
plus ou moins longue de leur v ie , différentes fonctions
qui affurent l'exiftence & la reproduction
de chaque efpèce individuelle. On les voit naître,
s’acc roître, fe no'urrir, fe féconder & donner naif-
fan ce à de nouveaux êtres qui leur reffemblent.
Ces fondions s’exécutent à l’aide des organes dont
elles font pourvues, & qui conflituent l’enfemble
d’un végétal : air.fi les plantes tiennent à la terre
par leurs racines, s’élèvent dans l’air.par leurs
tiges, s’y étendent par leurs branches & leurs
feuilles, & affez généralement terminent leur
accroifflment par la production des fleurs & des
fruits.
Comme les fondions, de ces différons organes
ont été expofées dans autant d’a* ticles particuliers,
je n’y reviendrai pas ici ; je me bornerai à donner
un aperçu très-fuccind des parties élémentaires ,
qui-, par leurs combinaisons diverfes , forment le
tiffu organique, bafe de tous les végétaux , & qui
fe retrouve dans toutes leurs parties, quoiqu’un
peu différemment modifié. S’il eft mou, comme
dans les feuilles, les fruits, dans la partie extérieure
de l’écorce , & c ., il prend le nom de paren-
, chyme ; & celui de fibre lorfy. ’il a une confiftance
plus folide, qu’il eft plus alongé, ainfi qu’on le
I remarque dans les tiges, les rameaux, les pédoncules,
les pétioles , 6cc. : il fe ramifie en nervures
dans les feuilles. C ’tft à peu près tout ce que nous
pouvons en diftinguer à l’oeil nu j mais le microf-
cope nous apprend que cette maffe pulpeufe eft
un agrégat de très-petites véficules ou de cellules
fermées de tous côtés, accolées les unes aux autres,
dont les parois font communes, offrant l’apparence
d’une écume de fa'von. Ces parois font de
très-petites membranes, femblabîes à celles de
Y épiderme, fouvent percées de fentes ou de pores
plus ou moins grands.
Les cellules, dans leur coupe horizontale &
verticale, offrent, lorfqu’elles ne font point gênées,
des hexagones affez femblabîes aux alvéoles
des abeilles} mais plus ordinairement preffees les
unes par les autres, ou par d'autres organes envi-
ronnans , elles préfentent des formes irrégulières
} elles font remplies d’un lue pulpeux plus ou
moins abondant, fou vent de couleur verte dans les
' feuilles & l’écorce. Ces cellules ont reçu le nom
de tiffu cellulaire, & par quelques autres celui de
tiffu utriculaire ou véffculaïre. Ces cellules, comme
je fai dit plus haut, font toutes commues, fans
aucun intervalle, & fermées de to.ues parts. Leur
enveloppe fe nomme tiffu membraneux.
Lorfque le tiffu membraneux Yalonge en tubes
ouverts à leurs deux extrémités, & non fermes
de toutes parts, il prend le nom de tiffu vafculaire,
compofé de vaijfeaux que l’on a auffi nommés
tubes, ou de cellules alongées, dont on diftingue plufieurs
fortes,d’après leurs ufages ou les fucs qu’ils
renferment.
La réunion par faifeeaux des vaiffeaux ou cel