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MYOSURUS. (Voyez RàtoKcule. )
MYRIADENUS. Sous ce nom M. Defvaux a
indiqué Y ornithopus tetraphylLus Linn., comme
pouvant conftituer un genre nouveau par la forme
de fon fruit, par les deux bradées qui accompagnent
le calice, & qui l’enveloppent de manière
à faire foupçonner au premier afped qu’eiles
forment le calice. Journ. bot. 3. pag. n i . tab. 4.
fig. II. ( Voyez ORNITHOPE, Ditt. & Suppl.)
MYRIÀNTHE en arbre. Pal.-Beauv.
Myrianthus foliis digitatis ; foliolis lanceolatis ,
dent a lis y fioribus paniculatis. ( N. )
Myrianthus arhoreus. Pal.-Beauv. Flor. d’Oware
& de Ben. Vol. 1. pag. 10. tab. n & 12.
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs incomplètes
, monoïques, très-voifin de la famille
des cucurbitacées, qui a , par fa forme, des rapports
avec les cecropia & les carica. Il comprend
des arbres exotiques à l’Europe, à feuilles digi-
téesj les fleurs difpoféës en panicule. '
Le caradère effentiel de ce genre eft d’avoir :
Des fleurs monoïques ; un calice a quatre divifions
concaves ^ point de corolle ; les étamines monadel-
phes , à trois anthères y un fruit inférieur, bacciforme3
a dou^e ou quatorze loges polyfpermes; les femences
ailées a feurs bords.
Cet arbre s’élève à la hauteur d’un pommier
ordinaire, fur un tronc chargé de branches J& de
rameaux étalés. Ses feuilles ont lafped de celles
du marronnier 5 .elles font alternes, pétiolées, digi-
téesj les digitations au nombre de fix ou environ,
inégales , lancéolées, longues au moins de fix
pouces, d’un vert-pâle en deffus, blanchâtres en
deffous , inégalement dentées à leurs bords 5 les
pétioles prefque de la longueur des feuilles , cylindriques
, ftriés, un peu renflés à leur point d’in-
fertion ; les fleurs fort petites , difpoféës en une
panicule très-lâche, plufieurs fois ramifiée} l’extrémité
de chaque divifîon un peu renflée & charnue,
foutenant un très grand nombre de fleurs
touffues, à peine longues d’une ligne.
Dans les fleurs mâles, le calice eft partagé en
quatre découpures ovales , concaves, obtufes ,
ciliées à leurs bords 5 elles renferment trois étamines,
formant, par leur réunion , un axe pyramidal,
divifé à fon fommet en trois portions,
dont chacune porte une anthère prefqu’à deux
.loges : il n’y a point de corolle.
Les fleurs femelles n’ ont point été obfervées. Le
fruit eft inférieur, en forme de baie, ovale, arrondi,
très-gros,.prefque toujours rétréci, &
comme étranglé vers fon fommet, divifé en douze
ou quatorze loges polyfpermes ; les femences
ovales, aplaties, légèrement velues, femblables
à celles d’une courge, environnées d’une aile mem*
braneufcj l’embryon comprimé, fans périfperme,
Cette plante croît dans les environs d’Agathon,
au royaume de Bénin. ( Pal.-Beauv. )
MYRIANTHEIA. Pet.-Th. Gen. Nov. Madag.
pag. 21. n°. 71.
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes,
polypétalées, jufqu’alors peu connu, qui
paroît devoir appartenir à la famille des rofacées,
fe rapprocher beaucoup des homalium, auxquels
il faudra peut-être le réunir lorfque les fruits auront
été obfervés.ll comprend des arbriifeaux ou
arbuftes fort élégans, de file de Madagascar, dont
les -feuilles fontépâilfes, alternes, médiocrement
pétiôjées ; les fleurs nombreufes, difpoféës en
grappes axillaires.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir :
Un calice campanule, divifé en cinq découpures
alongées, conmventes} cinq pétales onguiculés ,
plus courts que le calice} les étamines diftribuëes
en cinq paquets ,. inférées fur le calice} chaque
paquet compofé de quatre ou cinq filamens} cinq
écailles alternes avec les paquets} un ovaire à.
demi inférieur, conique à fon fommet, contenant
quatre ovules , dont très-fouvent une feule perfide}
quatre ftyîes courts. Le fruit n’a point été
obfervé. ( Pet.- Th. )
MYRIANTHUS. (Voy. Myrianthe, Suppl. )
MYRICA. ( Voyez Gale. )
MYRIOPHYLLUM. ( Voyez Miriofle. )
MYRIOTHECA. ( Voyez M y r.i o tii equ je . )
Illuftr. Gen. tab. 866, myriotheca fraxinea, n°. 3.
On en cite une nouvelle efpèce peu différente de
celle-ci} c’eft le
Myriotheca ( forbifolia) fronde bipinnatâ, pinnis
altérais y pinnulis lineari-lenceolatis. Bory. Itin. I.
pag. 267.
Marattia (forbifolia) frondibus bipinnatis, pinnis
altérais y pinnulis lineari- lanceolatis , ferratis , bafi
cuneatis y rachibus levibus, nudis. Willden. Spec.
Pianr. y. pag. 67.
Marattia frondibus bipinnatis , pinnis altérais ,
pinnulis lineari-lanceolatis. Sw. Synopf. Filic. 168.
Cette plante a les plus grands rapports avec le
myriotheca fraxïnifolia , n‘\ 3 5 elle n’en diffère
effenti.e lie ment que par fes pinnules alternes &
fes folioles plus étroites, linéaires-lancéolées. Elle
croît à l’ Ile-Bourbon.
MYRISTICA. ( Poye% Muscadier.)
MYRMECIA : nom que l’on a fubftitué à celui
de
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de tachidy qu’Aublet avoit employé pour défigner
; un genre nouveau. ( Voyez T achi. )
MYROBOLAN. ( Voyez MirobolAN. )
MYRODENDRUM. Ce genre eft le même que
; Yhumiria d’Aublet. ( Voyez Houmiri.)
MYRODIA. Ce genre appartient au quararibea
d’Aublet. ( Voyez QuararibÉ, Diti. & Suppl. )
MYROSMA. ( Voyez Myrosme. ) Rofcoe.
A<5t. Soc. Linn. Lond. 8. pag. 341. tab. 20. fig. 4.
( Excluf. Rheed fynon. a Linn&o citato. )
MYROXYLUM. ( Voyez Miroxile. )
MYRRHIS. Genre dé Tournefort que Linné a
réuni aux ch&rophyllum, qui a été rétabli par
Gærtner, adopté par Michaux, parPerfoon, avec
quelque modification, &c. Les foibles différences
qui le diftinguent des ch&rophyllum , confiftent
dans les ombelles compofées, dans l’abfence fré- j
quente de l’involucre, dans les fruits'alongés,
profondément cannelés ou anguleux, un peu
membraneux fur leurs angles.
Les principales efpècës rapportées à ce genre
font le ch&rophyllum aureum, —- odoratum, — temu-
lum> &c. Michaux y ajoute la fuivante :
Myrrkîs. ( Claytoni ) foliolis oblongo-ovalibus ,
fubpinnatifido-lobatis y umbellâ pauciradiatâ, diva-
ricaiâ ; fruftibus levigatis. Mich. Flor. bor. Amer. I.
pag. 170.
Ses tiges font droites, hautes d’environ deux
pieds, garnies de feuilles trois fois ailées} les pinnules
compofées de trois à cinq folioles ovales,
alongées, prefque pinnatifides ou lobées, légèrement
pubefcentes i les pédoncules prefque géminés,
terminaux ; les rayons peu nombreux, très-
étalés, très-alongés, aii nombre de trois à cinq :
fouvent les ombellules n’ ont que deux fruits } ces
fruits font liffes, alongés, cylindriques.
Cette plante croît dans l’Amérique feptentrio-
nale, fur les monts Alleghanis.
MYRSINE. ( Voyez MlRSINE..)
MYRSIPHYLLUM. Wilid.Enum. 1. pag. 400,
& in Magaz. D. Gefells. Naturf. Fr.Zuberl. 1808.
pag. 2y.
M. Willdenow a établi ce genre pour le me-
deola afparagoides d’Ai ton 5. il lui donne pour caractère
:
Une corolle a fix divifions roulées en dehors; fix étamines
; trois (lyles roides & rapprochés; Covaire pé-
dicellê; une baie h trois Loges'; deux femences dans
chaque loge.
Obfervations. Ce caractère, que je viensd’expo-
Botanique. Supplément. Tome I V»
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fer d’après Willdenow, rapproché de celui des
medeola, n’offre que de légères différences, in-
fuffifantes, félon moi, pour l’établiffement d’un
genre particulier. La feule différence confifte ici
dans un ovaire pédicellé & dans deux femences
renfermées dans chaque loge du fruit ; encore
Willdenow ne donne-t-il ce dernier caractère qu’avec
doute. ( Voyez Médeole, n°. 1. )
MYRTE. Myrtus. Illuftr. Gen. tab. 419 fmyrtus
commuais y n?. 1.
Obfervations. i°. C’eft en vain que Linné avoit
caraétérifé les myrtes par une baie a deux ou trois
loges y unefemence dans chaque loge. Il a été reconnu
depuis que.les loges étoient effentiellement polyfpermes
dans l’ovairë, mais que la plupart des
femences avortoient, & qu’il n’en reftoit fouvent
qu’une feule dans les loges , quelquefois deux,
trois & plus j qu’il arrivoit également que les loges
.• étoient réduites à une feule , par avortement,
ainfi que les femences. Il devient alors très-difficile
de diftinguer les myrtes avec les eugenia.
( voyez Jambosier, Obf Dicl. Suppl.) : d’où
il réfulte que plufieurs efpèces ont été fucceffive-
ment placées dans ces deux genres. D’autres ef-
pèçes font devenues le type d’un nouveau genre
établi par Swartz, & que j’ai fait connoître à l’article
C alyp.tranthe , Suppl. Ces difficultés
n’exiftent guère que pour les plantes obfervées
en herbier, qui ne permettent fouvent que l’examen
d’un ou deux individus imparfaits ou altérés.
2°. Le myrtus cotinif lia, n°. 13 , renferme deux
plantes que j’ai réunies comme variétés ; elles me
paroiffent être les deux efpèces que Swartz a mentionnées
fous le nom de :
1. M y r t u s ( acris ) pedunculis axillaribus , ter-
minalïbus corymbofifque , trichotomis , foliis Ion-
gioribus ; foliis ellipticis, convexis, coriaceis, veno-
fis, punBatis y caule arboreo. Swartz, Flor. Ind.
,occid. 2. pag. 905). — Pluk. Alm. tab. iyy. fig. 3.
2. M y r t u s ( coriacea ) pedunculis trichotomis ,
terminalibus ; fo liis fubrotundo-ellipticis , convexis,
coriaceisy aveniis} punâlatis, utrinquè nitidis. Swartz,
Flor. Ind. occid. 2. pag. 912. — Vahl, Symb. 2.
pag.^ 9 .— Plum. Icon. 208. fig. 2.
30. Les efpèces de myrte mentionnées par plufieurs
auteurs, qui ne fe trouvent pas citées
ici, fe trouvent parmi les calyptranthus & les eugenia
; tel eft le myrtus \eylanica Linn., qui eft
Y eugenia fpicata , &C.
40. La plante qui fe trouve dans quelques herbiers
fous le nom de myrtus ferrata , Koen. Mff. ,
eft Y eugenia laurina y n°. 6 1 , & Willd. Spec. ; c ’eft
la même que Linné a nommée eugenoides, Zeyl.
n°. 409, & Adanfon bqbu. ■
5°. Je ne fais j.ufqu’à quel point Willdenow s’eft