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bres , en coeur, nerveufes, très-entières. De leur
centre s'élève une hampe terminée par une feu'e
fleur compofée d’une fpathe d’une feule pièce , à
cinq ailes ondulées ; un calice fupérieur , à trois
découpures} une corolle à trois pétales} fïx étamines
; autant de flyîes ; une baie à dix loges ,
contenant plufîeurs femencés.
Cette plante croît dans lès eaux, aux Indes
orientales. if
OVA PISCIUM. Rumph. Amboin. y. p. 191.
tab. 75. Cette plante efl le coix lacryma Linn.
OUALOUMEROU. {Voyez C ro to n, n°. 4.)
OVIEDA. ( Voyez Oviede. )
OVIÈDE. Ovieda. 111. Gen. tab. 558', fig. 1 ,
ovieda fpinofa , n°. 1} — fig. 2 , ovieda mitis,
n°. 2. An pot iîts fiphonanthus indica ? tab. 79.
Observations. Il paroît maintenant très-certain,
dit M. de Juffieu, que le fiphonanthus indica Linn..
eft la même plante que Y ovieda. mitis. Gasrtner ,
qui a obfervé ces ovieda, y a vu quatre graines ,
dont quelques-unes avortent, recouvertes par
une enveloppe cruftacée ,. & renfermées dans une
baie fucculente , Aune feule loge. Il paroît croire
que Y ovieda fpinofa Linn. ou valdia de Plumier efl
un genre différent, d'après la description donnée
par Adanfon > qui lui attribue fix étamines & un
fruit rempli de deux graines. Les fix étamines
n'exiftent que dans la figure donnée par Plumier.
Dans les herbiers on n'en trouve que quatre, &
> les obfervations de Swartz le confirment ; elles
prouvent aufli l’exiftence de quatre graines, dont
quelques-unes avortent, ëz alors il n’eft pas fur-
prenant que Plumier n’en annonce que deux. De
plus , fa corolle,, examinée fur le fe c, a cinq, di-
vifîons , comme ’ Y ovieda mitis , & non trois ,
comme Plumier le dit. Ces deux efpèces ne peuvent
donc être féparées. ( Ann. Mufi 7, pag. 6y.)
Rob. Brown a réuni les ovieda aux clerodendrum.
. S u i t e * d e s e s p è c e s .
3. Oviede à feuilles ovales. Ovieda ovalifolia-, ■
Juff.
Ovieda foliis ovatis , fubpetiolatis , glabris: y pe- 1
dunculis axillaribus, trifloris. Perf. Synopf. Plant. :
1. pag. 134. — Juif. Ann. Muf. Parif. 7..pag. 76..
Vulgb fangangoLipi S> PicotatL
Arbriffeau qui reffemble, par fon port & fà
grandeur-, au Lawfonia. Ses tiges font droites,,
glabres , rameufes, revêtues d'une écorce blanchâtre}
les rameaux- garnis de feuilles oppofées,
à peinepétiolées, petites, ovales, entières, glabres
à leurs deux faces, rétrécies à.leur bafe en
o u R
un pétiole très-court > les pédoncules axillaires,
charges de trois fleurs; un calice turbiné, à cinq
dents; une corolle tubuleufe, beaucoup plus longue
que le calice ; les .étamines Taillantes ; le fruit
turbiné, environné à fa bafe par le calice perfif-
tant, à deux loges ; deux autres avortés ; deux fe-
mences dans chaque loge.
Cette plante croît'à Pondichéry, h (V .f .in
herb. Jujf.) ; • -
OURATEA. Aubl. ( Voyer Urate & OcHNA,
n ° .7. )
OURISIA. ( Voyez Ourisie , Suppl. )
OURISIE. Ourifia. Genre de plantes dicotylédones
, à fleurs complètes, monopétalées , de la
famille des pédiculaires, qui a des rapports avec
\epiripea3 & qui comprend des herbes exotiques
à feuilles oppofées ; les florales en forme de bractées,
les autres prefque toutes radicales; les fleurs
Solitaires, axillaires ou terminales, longuement
pédicellées.,
Lç cara&ère effentiel de ce genre eft d'avoir :
Un calice a cinq lobes inégaux , prefqua deux lèvres
j une corolle campartulèe , élargie a fon orifice y.
le limbe à cinq lobes prefqu égaux y quatre étamines
didynames y point de filament ftérile y un fiigmate en.
tête ÿ une cap fuie à deux loges y a deux valves oppofées
à lu cloifon ô5 polyfperntes.
Obfervations. Le genre dichrpma de Cavanilles
ne.diffère point de celui-ci, & doit y être réuni,,
ainfi, que le chelone ruelloides de Linné fils..
E s p è c e s .
1.. Ourisie de Magellan. Ourifia magellanica.
Juff.
Ourifia glabra, foliis ovalibus, petiolatis , cre-
nato-ferratis / caulinis amplexïcaulibus , braSheifor-
mibus y pedunculis. elongatis , calicibus margine villo-
fis. Perf. Synopf. Plant. 2. pag. 169.
Chelone ruelloides. Linn., f. Suppl. 279. —- Lam.
- Diéfc. 2. pag. 587. ( Voye% Galane , Dift. n°. 4”. ),
. 2. Ourisie à fleuri écarlates. Ourifia coccinea.
Ourifia villofa , foliis radicalibus côrdato-ovatis •
crenatis, fubtus violaceo.-rubris j. fioribus laxê pani-
culutis. Perf. Synopf. Planta 2. pag. 169.
Dichroma coccinea. Cavan. Icon. Rar. 6. pag. 6ç)r
tab. 582.
Plante herbacée & velue , dont les racines glar
bres 6c fîbreufes produifent des feuilles radicales
longuement pétiolées,, ovales, crénelées , en
coeurlongues de trois pouceslarges de deux j
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vertes en deffus, velues & d’un rouge-violet en
deffous : de leur centre s’élève une tige velue ,
obscurément tétragone , purpurine, nue à la hauteur
de huit pouces , où elle fe divife en une pa-
nicule bifurquée; à la bafe de chaque bifurcation,
deux folioles (effiles, oppofées , dentées & laci-
niées; les pédoncules partiels uniflores; le calice
d'un vert un peu rougeâtre 5 la corolle d’un très-
beau rouge-ccarlate ; fon tube long d’un pouce &
plus; les filaméns d'un violet-rougeâtre; les anthères
jaunes ; les capfules longues de deux ou
trois lignes, contenant des femences luifantes,
ferrugineufes.
Cette plante croît au Chili, aux lieux humides
8c ombragés. ( Cavan. )
3. Ourisie à feuilles entières. Ourifia integri-
folia. Brown.
Ourifia glabra, caule repente y foliis fubovatis,
integerrimis y pedunculo terminait fubfolitano ; calice
profuncCe quinquefido , aquali. Brown, Nov. Holl. I.
pag. 439.
Cette plante efl glabre fur toutes fes parties 3
fes tiges rampantes, herbacées} fes feuillësoppofées,
en ovale renverfé, très-entières 3 le pédon- ;
cule terminal ou prefque folitaire, dépourvu de
braétées, uniflore 3 le calice à cinq divifîons pro- :
fondes, égales; la corolle infundibuliforme ; le
limbe à cinq lobes égaux, obtus3 quatre étamines
didynames} lerftigmate à deux lobes; une capfule 1
bivalve, à deux loges ; une cloifon dans le milieu
des valves ; les femences recouvertes d'un teft lâ-
che,. en forme d’arille.
Cette plante croît à la Nouvelle-Hollande,
dans l’île de Diéhien. ( Brown.')
OUROUPARIA. Aubl. ( Voyez NauclÉe ,
n°. 3.)
OURSINE. ArUopus. Illuftr. Gen. tab. Syy,
arct.opus echinatus.
OUTAY. Outea. Illuftr. Gen. tab. 26, outea
guianenfis..
Obfervations. Ce genre avoit déjà été décrit
fous le nom de Jo u ta i. Il porte, dans Willde-
now , Spec. Plant, y le nom de macrolobium.
OUTEA. ( Voyez OüTAY ^JOUTAI. )
OUVIRANDRA. ( Voyez OuyirandblE ,
Suppl. )‘
OUVIRANDRE cloifonnéè. Oùvirandra fenef-
iralis..
Oùvirandra foliis lineari-ellipticis y obtufis , perfo-
tatis : fioribus fpicatis. (. N.,}
O X A 237
Oùvirandra. Pet.-Th. Nov. Gen. Madag. p. 2.
n°. 3. — Mirbell. Hift. nat. des Plant. 4. p. 117.
Hydrogeïon fenefiralis. Perf. Synopf. Plant. 1.
pag. 400.
Genre de plantes monocotylédones, à fleurs
incomplètes, de la famille des naïades , qui a des
rapports avec les aponogeton3 qui renferme des
herbes aquatiques, & dont le carétère effentiel
eft d’avoir :
Un calice nul; trois pétales ; fix étamines ; les fi-
lamens dilatés a leur bafe y trois fiyles. fimples y trois
capfules membraneufe&j dans chacune d'elles deux femences.
Cette plante eft pourvue d’ une forte racine
alongée, tubéreufe, qu'on croit bonne à manger*
elle produit plufîeurs feuilles radicales, pétiolées,
plongées dans l’eau, linéaires, elliptiques, glabres,
obtufes, cloifonnées ou percées à jour en
parallélogrammes. Du centre des feuilles s’élève
une hampe renflée dans fon milieu, foutenant plufîeurs
petits épis ;les fleurs odorantes, couleur de
rofe, compoféés d'une corolle ( ou calice) à trois
pétales lancéolés 5 fix étamines ; les filaméns élargis
à leur bafe; les anthères inférées au fommet5.
trois ovaires furmontés d’autant de ftyles fimples
ou de ftigmates. Le fruit confifte en trois capfules
membraneufes , contenant chacune deux femences
attachées à la bafe des parois , dépourvues de
périfperme ; la première feuille pliffée en lobes.
Cette plante croît dans les eaux, à l’île de Ma-
dagafear. {Pet.-Th.}
OXALIDE. Oxalis. 111. Gen. tab. 391, fig. 1 ,
oxalis ac cto f i l la , np. 5 ; — fig. 2, oxalis ebrafieatay
n°. 15.
Obfervations. i°. Ce genre portoit, chez les
Anciens, le nom d'oxys : il a été confervé par les
Modernes qui leur ont fuccédé, tels quel’Eclufe,
Plumier, Tournefort, & c ., & fubflitué à Yoxalis
de Linné par Haller & Allioni. Pline fait mention
de deux plantes fous la même dénomination. La
première, qu'il range parmi les joncs, pourroit
bien appartenir à k famille des fouchets. Tria généra
ejus ( junci) acuti, fierilis, quem marem &'
oxym G-r&ci vocant (Plin. lib. 21 , cap. 18 )y oxys
autem & holofch&nos eadem csfpite. La fécondé ,
quoique décrite très-brièvement., convient parfaitement
à une de nos ofealides indigènes. Oxis
folia terna habet y datur ad fiomachum diffolutum'.
f Plin. lib. 20 ? cap. 12.) C ’eft probablement
notre oxalis acetofella. Jacquinpenfequ'il convient
davantage à Y oxalis corniculata. On conçoit la
difficulté de prononcer entre ces deux opinions.
La dénomination d'ooèalis étoit applicable à une
ofeille fauvage, peut-être au rumex a:etofilla x
comme paroît l'indiquer le paffage fuivant : Nec
Capathum dijfimiles ejfeclus habet, Efi autem U fil