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7°. De même, le prunus pumila de Michaux,
n°. 18 , doit être féparé de la plante de Linné.
C ’eft le
Prunus (depreflfa) umbellis fejfilibus , aggrega-
tis , paucifloris y c ali-ci b us obtufis y ramis angulatis ,
cliprejfo-proftratisj foliis cuneato-lanceolatis , rariter
ferratis yglabris 3fubtus glaucis y frucïu ovato. Pursh 3
Fl or. amer. i. pag. 332.
8°. D’après Pursh, le prunus infituia, Walt.
Carol. 1463 fe rapporte au prunus chicafa 3 n°. 33.
90. Le prunus acuminata Mich., n°. 32, feroit-
il le même que le
Prunus (maritima) pedunculis fubfolitariisj foliis
ovato - oblongis , acuminatis 3 duplicato - ferra tis.
Willd. Enum*. Plant. 419. — Pursh, Flor. amer. 1.
pag, $$*•
S u i t e des e s p è c e s . ;
34. Prunier à feuilles de pêcher. Prunus per-
fcifolia. Desf.
Prunus foliis ovato-lanceolaiis 3 glabris , acumi-
natis , in&qualiter ferratis ; ferraturis obtufiufculis ,
mucronulatisy pptiolis biglandulofis, Desr» Arbr. 2.
pag. 205.
Grand arbriJTeau qui appartient aux merifiers.
Ses jeunes rameaux font un peu comprimés, très-
liffes, d’un brun-noirâtre, garnis de feuilles pétiolées,
ovales-lancéolées, terminées en une pointe
mucronée, glabres à leurs deux faces , inégalement
dentées en fcie j les dentelures courtes 3 petites,
obtufes; les pétioles grêles, pourvus de
deux glandes j les fleurs latérales , en bouquets
préfqifombellés ; les pédoncules uniflores, plus
courts que les feuilles 5 la corolleiblanche, d’une
grandeur médiocre 5 les étamines un peu plus longues
que la corolle.
Cette plant.ç eft cultivée au Jardin des Plantes
de Paris. Son lieu natal n’eft pas connu. T) ( P» v.)
35. Prunier à grandes feuilles. Prunus macro-
phylla.
Prunus foliis lato-ovatis, pençlulis , grofse ferratis
y petrolis glandulofis 3 fruclibus minimis. (N. )
Cepte efpèce eft très-remarquable par la petite
fîe de fes fruits, qu’on nomme par dérifion quatre
a la livre, & par la grandeur de fes Feuilles.
Son tronc eft très-ram eux; fes rameaux étalés, garnis
de feuilles alternes, pétiolées., acuminées &
prefque mucronées à leur fommet, ' pendantes,
glabres à leurs deux faces, longues de huit à dix
pouces, larges de quatre, inégalement dentées
en fcie à leur contour} les dentelures très-groffes,
obtufes; les pétioles longs d’un à deux pouces,
munis de deux groffes glandes alternes, alongées.
Les fruits font très-petits. Les fleurs me (ont inconnues.
P R U
Cette plante eft cultivée au Jardin des Plantes
de Paris. J’ignore fon lieu natal. f) (P .v .)
36, Prunier de Briançon. Prunus brigantiaca.
Vill.
Prunus floribus lateralibus, confertisy foliis ova-
iis, mucronàtis, duplicato-ferratis y flaminibùs exfer-
tis, petalis duplo longioribus. Decand. Synopf.
pag. 340, & Flor, franç. 4. pag. 484.
Pruhùs floribus lateralibus , glomeratis ; foliis du-
plicato-ferratis, fubrotundo-acutis. Vill. Dauph. 3.
Pag-* 33 JArbriffeau
qui s’élève à la hauteur de huit à
dix pieds, fur un tronc lifte, revêtu d’une écorce
d’un brun-rougéâtre. Ses rameaux font pourvus
de feuilles alternes, pétiolées, ovales, acuminées,
prefque mucronées, glabres, un peu pubef-
centes endeflous, fur leurs nervures, inégalement
dentées en fcie; les ftipules petites, à deux lobes
linéaires & dentés; les fleurs affez petites, prefque
feflîles, réunies deux ou trois enfemble ; le$
étamine?deux fois plus,longues que b corolle ; les
fruits liftes, arrondis, d’un blanc-jaunâtre.
Cette plante croît aux enviions^de Briançon, b
( V. v .) !On tire de fes amandes, par expreflion ,
une huile connue fous lé nom d’huile de marmotte,
un peu amère & bonne à manger.
37., Prunier pubefcent, Prunus pubefcens.
Prunus foliis ovatis , utrinquè Çubpubefcentïbus3 den-
tato-ferratis j dentibus mucronàtis , floribusfubfolita-
riis. (N.)
Cette plante a fon tronc pourvu de rameaux
durs, cylindriques, d’un brun-cendré très-foncé,
légèrement pubefcens à leur fommet, garnis de
feuilles-médiocrement pétiolées, épar fes, un peu
épaifîes, ovales, arrondies qu médiocrement acu-
minéês à leur fommet, légèrement pubefcentes à
leurs deux faces, inégalement dentées en fcie à
leur contour ; les'dents courtes, mucronées ;, les.
pétioles très-courts , pubefcens; les fleurs^ épar-
fes, latérales, prefque fol i tait es ; les pédoncules
courts, uniflores; les fruits ovales, de la groffeür
d’une aveline ; le noyau alongé.
Cette plantf eft cultivée dans les .pépinières de
Verfailles. Son lieu natal ne m’eft pas connu, b
( r .v .)
* Efpe'ces moins connues.
* Prunus (hixa) floribus racemofis ,• foliis femper-
virentibus, oblongis , dcutijflmis, ba-fi rotundatis,
ferratis ; ferraturâ infirhâ fubçiis glandulofà. Willd.
Enum. Plant. 1. pag. 417. — Brouflon. ined.
I Ce prunier a beaucoup d’affinité avec le prunus
lufitaniça, dont il n’eft probablement qu’une (impie
variété;
P S E
variété; il en diffère par fes feuilles plus alongées,
acuminées , arrondies à leur bafe, toujours
vertes, dentées en fcie & pourvues de glandes
fous les dentelures inférieures : elles n’exiftent
pas dan? le prunus 'lufitaniça, Les fleurs font en
grappes. Il croit à l’ île de Téneriffe. fr fi )
* Prunus ( fufquehanna) pedunculis fubfotitariis ;
foliis obovaio-obiongis, fubtùs glàucis , ferratis , bafi
integerrimis. Widd. Enum. Plant. I. pag. 519, &
Ho fi. In A t n e r i c â boreuli. b An p r u n u s pumila ?
Mich.
Prunier épineux d’A mérique : nom que
porte le ximenia.
Prunier ic /.queou ic/ c o : nom vulgaire du
genre C hrysobalanus Lirm. ( Voye^ Ic a -
quier.)
Prunier jaune d’oeuf : n.om vulgaire d’une
efpèce de lucuma. ( Poye^.SAPÖTILLIER.)
PRUNUS. ( V o y e i Prunier. )
PSAM M A . Genre de graminées établi par
M. de Beauvois ( Agrofi. pag. 143, tab. 6 , fig. 1)*
péUïYarundo arenaria. (voye* ROSEAU , n°. 12) ,
placé dans le genre calamagrofiis de quelques bo-
taniftes modernes. Dans ce genre les fleurs font
en apparence difpofées en un épi cylindrique,
mais en effet corapofé de petites grappes partielles.
Les valves du calice font biflores, prefque mu-
tiques , plus longues que celles de la corolle, qui
font mucronées & légèrement échancrées à leur
fommet l’ovaire turbiné, prefque trigone , accompagné
de deux écailles lancéolées ,t fubulée«5
un ftyle trifide > trois (iigmates plumeux ; les fe-
niences libres.
- FSATÜRA. ( Voye1 Sa tu r ie r . )
PSELIUM hétérophylle. Pfelium heterophyl-
lum. Lotir.
Pfelium foliis mafculorumfubcordatis , obtufis; fe-
minorum ovatis, acuminatis, peitatis. Lotir. Fior.
cochin. 2. pag. 621.
Selon M: de Juflieu , il faudroit rapporter , au
moins avec doute, ce genre au m e n ifp e rm um , à .
càufe de fes tiges ligneufes, favmenteufes, de fes
fleurs dicïques : les mâle$, difpofées en grappes,
ont un calice à fix feuilles, fix pétales & autant
d’étamines; les femelles, r'aftembiées en ombelles
compofées, manquent de corolle, & renferment,
dans un calice à quatçe feuilles, un ovaire fur-
monré de quatre ftigmates, qui devient une noix
«rbiculaire, en bracelet ou collier, chargée d’af-
pvrltés & monofperme, renfermée dans un brou.
Botanique, Supplément. Tome IP»
P S I 5 8 5
Il n’eft pas bien certain , ajoute M. de Juflîeu ,
que les deux individus appartiennent à b même e fpèce,
puifque la difpofltion & le nombre des parties
de la fleur^font différens, & que de plus les
feuilles de l’individu mâle font en coeur, & celles
de l ’individu femelle ovales & ombiliquées. On
ne peut fur ce point établir que des conjectures,
par-ce que les caractères indiqués ne font pas fuffi-
fans pour donner lieu à une détermination fixe;
mais on ne fera pas éloigné de croire que l’un &
l’autre pourront appartenir au meuifpcrmum. ( JuJJ,
Ann. Mufi 12. pag. 69. )
Cette plante croît dans les forêts, à la Cochin-
chine.
PSEUDALEIA. Pet.-Th. Nov. Gen. Madag.
>ag. 15. n°. yi,
M. du Petit-Thouars a fubftitué ce nom à celui
d’olax de Linné, il a en même temps donné, fur
ce genre , des notions plus Exactes ; il le rapporte
à la famille des guttiers. D’après lui,
Le calice efbfmt petit, prefqu’entier, urcéolé ;
la coi elle compofée de trois pétales réunis en tube
à leur bafe; fix filamens appliqués contre les pétales
, & de .chaque coté des pétales, des filets bi-
fuiqués à'leur fommet ; un ovaire conique ; le ftyle
de la longueur de la corolle 5 un ftigmate à trois
lobes ; un drupe fphérique , monofperme ; l’embryon
charnu; point de périfperme ; les cotylédons
charnus, oléagineux. ( Pet.-Th.)
PSEUDALIOÏDES. Pet.-Th'. Nov. Gen. Mad.
pag. M n°. 52.
Ce genre, dont le fruit n’a pas encore été ob-
fervé, n’eft peut-être qu’une efpèce d’olax ou
pfeudaleia Pet.-Th., dont il ne diffère jufou’alors
que par le nombre de fes parties, ayant quatre pétales
inégaux, élargis à leur bafe, connivens; fix
étamines; trois ftigmates globuleux.
Arbriffeau de l’île de Madagafcar, à tige foible ,
garni de feuilles alternes ; les fleurs peu nombreuses
, difpofées en grappes unfatérales. ( Pet.-Th.)
PSEUDO. Ce nom, qui ftgnifie faux , a été fou-
vent employé par la plupart des botaniltes qui ont
précédé Linné, pour exprimer la reffemblance de
certaines parties d’une plante avec une autre plante
qui d’ailleurs en différoic par des caraéfè.es tftVn-
tie's. C’ eft ainfi que le robinia Linn. & le pifeidia
Linn. ont été nommés pfeudoacacia. Une efpèce
de marrube eft appelée pfudodicîarnnus par Tour- '
nefort, &c. Linné a rejeté avec raifon cette ex-
preflîon, principalement pour les genres. Il l’a
quelquefois employée pour les efpèces.
PSIADIA. Ce genre a été établi pour le conyia
glu ti no fa , n°. 32. ( Voye% CONIZE , Dicl. & Suppl,
Obferv. ) Son caractère eft d’avoir : un îé-.eLiuch