672 R E S R E T
* Rejlio (fafciculatus) culmis teretihus , vagtnis formes y une anthère terminale , a deux logesy le
ore barbatis ; ramis alternaiim fafciculatis 3 fimplicif- I pollen en quatre paquets.
finis y firUtis yflerilibus fubulàtis 3 fertilibus mono fl a- j
chyisy ament is ovalibus3 paucifloris. Brown, 1. c. '
Reflio (flexuofus) culmis. ramofifjimts 3 ramis
Obférvations. Le Pleurothallis récemment
publié n'ayant pas pu être inféré dans cet ouvrage ,
fera mentionné à la -fin y.parmi les additions.
fi ex uofis ; vagi ni s mucronatis, ore lanaiis, nuncra- j
mulis flerilibus fafciculatis 3.brevijfimis ; .amentis maf- I * ■ EvS.PÈ ç.-E S.
culis terminalibus, paucifloris ,\ fquamis mucronatis:, J
périanthiisfixglumis. Brown, 1. e. In Nova Mol- j i , KfstrÉpie antennifère. Refirepfa antenni-
lândiâ. ! fiera. Kunth:
*. * . i
J
* Reflio (articulatus), culmo fimplici3 aphyllot
articulato ; fpicâ folitariâ , articulatâfub apïce culmi.
Wiild. Spec. Plant. 4. pag. 718.
Reflio admis teretihus, articulatisyfpicâfolita'riâ 3
articulatâ. Retz. Ôbferv. 4. pag. 14. An fcirpus .
cohiferus? E)i6t. n9. 24. . j
En attendant,que l'on puiffe avoir la certitude f
que cette plame appartient à-un autre geure (vqyieç !
cl-deffus les. Obférvations), Je. vais préfenter ici la
defcription que Retzius en a donnée. ■
Ses racines fon t-, horiziontaies.& rompantes. Ses |
tiges ftériles font filiformes, cylindriques, aiti- ]
culées, rtddfes.entre lest articulations , langues de !
deux ou,trois pieds, fans feuilles,.pourvues, feule- I
ment de trms;g-aînes, dont une très-courte 3. lan- j
g,ue; d'environ, quatre, lignes; la faconde longue |
d’un pouce & plus, la troifième de quatre, à.j
cinq pouces; la tige fçrtile,fplitaire, cylindrique, !
articulée, longue dè quatre pieds; lès gaînes
comme dans lés tiges ftériles, mais plus longues ;
un épi ovale, fol 5 taire, raboteux, latéral, placé
à un pouce au-deiTôus du fommet aigu de la tige'..;
Cette plante croît dans les Indes, à Trangue-
bar. (Rèc^, )
RESTIOLE. Willdenowia. Diét.
Reflrepia foliis ovatoellipticis, pedunculis fub-
axiLlaribus y c-aule-radicante, yaginato-; vaginis glan-
dulofis. (N. ) :— Kunth,, in Hümb. 8c Bonpl. Nov.
Gen. & Spec.' 1. pag. 307. Yab. 94.
Sr$ tiges-font Amples, prefqu’anguleufes, longues
de fix à fept pouces, munies de gaines' mem-
braneufès ,-en carène, parfemées. vers leur bafe.de
glandes purpurines, fort petites. Du milieu des
tiges fortent.de petites racines & deux feuilles,
l’une proche des racines, ,1’a.utre terminale, pla?
nés., ovales, elliptiques, aiguës, ftriées, arrondies
à leur bafe, longues de deux pouces & demi,
larges d’un demi-pouce; les pédoncules plus longs
que les feuilles, fortant de leur bafe, fblitàires ou
réunis au nombre de trois ou quatre, glabres,
comprimés , uniflorës; les fleurs longues d'un
pouce & demi, accompagnées d?une braélée très-
courte.; le.pétale.fupéricur.rouge ,.avec des nervures
écarlates; les latéraux rougeâtres, d'un jaune-
brun en dedans.; les pétales intérieurs plus courts;
la lèvre trois fois.plus courte que les pétales extérieurs.
pp - •
Cette plante croît fur le tronc des vieux arbres,
au revers des Andes du Paraguay, à la hauteur de
1480 toifes. ( Kunth.)
R E T IG Ü L A R l^ .. ( K ° y el R é t i c u l a ir e ) III.
Gen. tab. 089 , fig. I , reticularia carhqfa3 n°. 2;
— fig. 2, reticularia hortënfis, il I.
RESTREPIA. ( RestrépieJ Suppl. )
RESTRËPIE. Reflrepia. Genre de plantes tno-
nôcotylédones, à fleurs irrégulières, incomplètes,
dè la famille des orchidées, qui a de grands rapports
avec les flelis & lespléuroihallis. Il comprend
des herbes parafttes, exotiques à l'Europe, à tiges
fi.mples, raiicantes; lès pédoncules axillaires,
uni flores. h
• Le caractère effentiel de ce genre eft d'avoir :
Une corolle a fix divifions très-profondes, étalées y
trois extérieures y les deux latérales concaves, oblon-
gües, conniventesy la fupéneure concave, très-rétrécie
a fort fommet y les deux divifions intérieures & latérales
linéaires -lancéolées, très-étroites au fommet y la
troifième en lèvre, libre, à peine éperonnée , plane ,
étroite, dilatée a fa bafe avec deux p ro longe mens fUi-
RETINARIA. Gærtn. (E ’qyq; G o u a n e , Suppl.
Obferv ) •
RÉT1N1PHYLLE à fleurs unilatérales. Retini-
pkyllurn flandifiorum. Plant, «équin.
Rttinipkyllùm foliis ùbovalibus, emargindtis y fio-
ribusfpicato-racemofis 3 fecundis. (Ni) — III. Gen.
Suppl. Cent. 10.
Retinlphyllüm fecundiflorum. Humb.. & Bonpl.
Plant, æquin. 1. pag. 86. tab. £ƒ.
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes
, mooopétalées, de la famille des rubiacées,
qui a de trèsigrands rapports avec les nonatelm
Aubl., & qui comprend des avbr ffe3 iix-exotiques'-
à l’Europe , à feuilles réfineufes; les fleurs com-
| pqfées de grappe^ e.n épi. Le
R E V
Le carâ&ère eflentiel de ce genre eft d’avoir :
Un calice tubulé au dejfus de l'ova ire y une corolle
en foucoupe y cinq.étamines inférées a l ‘orifice du tube
de là corolle; tin ftigmate fimple y une baie flriéet
contenant cinq ojfelets à une feule loge monofperme.
Obférvations. Ce genre eft très-rapproché des
nonatelia : MM. Humboldt & Bonpl and en pré-
fentent ainfi les différences;
Dans les nonatelia, le fruit eft une baie à cinq
femences'cornées, recouvertes d’un teft coriace
comme dans les euphorbes , à trois côtes longitudinales;
lés étamines inférées le long du tube; le
ftigmate bifide.
Dans le retinlphyllüm, les femences font offeu-
fes fe partagent facilement en deux; les étamines
inférées à l'orifice du .tube ; le’ ftigmate
fimple.
On pourroit encore regarder cette plante comme
une efpèee d'erithallis de Brown, ou de pfatura
Commerf. Elle ne diffère du premier que par le
nombre de fes femences ; du fécond par le nombre
de toutes les parties de la fru&ification, très-fujet
à varier dans les. rubiacées.
Cette plante eft un arbriffeau d'environ douze
pieds. Son tronc eft droit ; épais de quatre pouces ;
fon bois blanc , très-léger; l'écorce d'un gris-cendré;
les rameaux oppofés en croix, enduits, ainfi
que les feuilles, d'un.e fubftance réfineufe & jaunâtre.,
chargés, vers leur fommet, de feuilles oppo-
fées, pétiolées, ovales, entières, échancrées à
leur forritnet, liftes, coriaces, d'un beau verr,
veinées & blanchâtres en'deffous, longues de
deux à trois pouces; les ftipules courtes, entières,
vaginales; les fleurs couléur de chair, difpo-
fées en grappes, unilatérales, en forme d'épis ;
quatre ou cinq braétées fubulées, formante une
forte d’involucre à la bafe du calice,colorées, per-
fiftantes, un peu pileufes, ainfi que |ecalice; celui-
ci prolongé en tube au-deffus dej'ovaire; le limbe
à cinq divifions droites, fubulées ; une corolle en
foucoupe, couverte de poils argentés; le tube cylindrique,
deux fois plus longquele calice; le limbe
à’cinq découpures, de la longueur du tube;^ cinq
étamines; les anthères verfatiles, à deux loges,
d'une belle couleur rofe; l'ovaire fphérique ; un.
ftyle droit, plus long que le rube de la corolle ; un
ftigmate fimple; une baie fphérique, rougeâtre ,
de la groflèur d'un pois, à plufieurs fines longitudinales,
ombiliquée par le calice.
Cette plante croît dans l’Amérique méridionale.
D fHumb. & Bonpl, )
RET^IA. - {V o y e i Retzie.) Illuftr. Gêner,
tab. 103 , retfia capenfis, nü. I.
vRÉVEILLE-MATIW: nom vulgaire dç ;ply-
Botanique. Supplément. Tome IV.
R H A 673
fieurs efpèces d'euphorbe communes dans les
champs.
R EX AMARORIS. Rumph. Amb. 2. tab. .41.
( Foyei Bouati , Dicl. ) Cette plante appartient
à la famille des polygalées.
REYNGUTHRIA j aponie a. Genre cité par
Gmelin, Syfi. nat.3 d’après Houttuyn , Syjl. veget. 1,
pag. 667, qui m'eft entièrement inconnu; il offre
un calice à cinq folioles ; point de corolle ; dix étamines;
les filamens très-courts; un ovaire tri-,
gone.
RHA. Les Anciens connoiffoient deux efpèces
de racines qu’on foupçonne appartenir aux rhu~-
barbes. Les Grecs les appeloient rha y ils nom-
moient la première 4ponticum, parce qu’elle ve~
noie du royaume de Pont; ils appeloient la fécondé
barbarum. C’eft du mot rhaponticum que s’efi
formé notre nom de rhubarbe. Depuis on l’a appelé
rkeum, du grec rheà, je coule, pour indiquer
que les vertus purgatives des rhubarbes font couler
les hurqeurs.
RHABARBARUM » RHUBARBE. Genre de
Tournefort, auquel Linné a fuppléé le nom de
rheum.
RHACOMA: Linn. Genre réuni au myginda.
(-Voye^ MYGINDE.)
RHAGADIOLUS. Ce genre faifoit partie des,
làpfana de Linné. On eh a féparé les efpèces dont
les femences delà circonférence font enveloppées .
par les folioles calicinales, fou vent ouvertes en
étoile, ordinairement courbées ou tortues. Ces
efpèces ont été décrites à l’article L ampsane ,
Diü. & Suppl. , figurées dans les llluflrations des (
Genres 3 tab. 6 jy, fig. I , rhagadïolus flcllatusy —
fig. 2, rhagadïolus kolpinia. Les détails de la fructification
& la plante h me paroiffent appartenir
à la même efpèee.
RHAGODIA. Genre de plantes dicotylédones,
à fleurs incomplètes, polygames-, de la famille .
des arroches, qui a de très-grands rapports avec
les chenopcdiurn, & qui comprend des arbuftes,
rarement des herbes exotiques à l’Europe, à feuilles .
alternes; les fleurs en épis" ou agglomérées , dépourvues
de braêlées.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir:
Des fieurs polygames y un calice a cinq divifionsy
point de corolle ; cinq étamines , quelquefois moins y
un fiy le. bifide y une baie formée par le calice y une fe-
mence comprimée..
Obférvations. Ce genre ne diffère des cher.opo-
dium (anférine) que par Tes fi:urs polygames &
fon calice, qui devient charnu à mefure. que les
Qqqq