
5s M U G
g'abris ; pedunculis axillaribus bi rarè trifioris mini-
mis. (N . )
Cette plante pourroit être confîdérée comme
une variété du convaliaria polygonatum ;Ton origine
américaine, la petiteffe de Tes fleurs, doivent
l’en faire diftinguer. Ses racines font épaiffes
& rampantes; fes tiges glabres, droites, médiocrement
anguleufes, hautes d’un pied & plus; les
feuilles alternes, feffiles, un peu rétrécies à leur
bafe, ovales, alongées, aigues, nerveufes, glabres
à leurs deux faces ; les pédoncules folitaires,
axillaires, un peu inclinés, foutenant à leur extrémité
deux, rarement trois <peti testeurs blanche
s', au moins deux fois plus petites que le con-
vallaria polygonatum.
Cette plante croît dans l’Amérique feptentrio-
jule. iÇÏ&'Â in herb. Des font.)
i f . Muguet d’Orient, Convaliaria orientalis.
Des f.
Convaliaria caule fubarcuato ; fuliis ovatQ-lanceo-
latis , acutis s b re vit er. petiolatis y pedunculis axi/Li*
ri bus y multifloris. Desfont, Ann. Muf. 9. pag. 50,
tab..7. Sub polygonato.
Polygonatum orientale y latifolium , flore parvo.
Tournef. Coroll. j. — Vélins du Muféuvn.
Le caractère de la corolle,, }a forme de fa tige,
diftinguent cette efpèce du convaliaria polygona^
tum. Ses tiges font Amples, droites ou un peu arquées,
longues de huit à dix pouces, garnies de.,
feuilles glabres, alternes, ovales, alongées, aiguës,
portées fur un pétiole court, longues d’environ
trois pouces-, fur un pouce & demi de large; les
flturs axillaires, pendantes, foutenues par un pé^
doncule grêle, divifé à fon fommet en plufieurs
pédicelles iiniflores; la corolle cylindrique, blanche
, rayée de lignes vértes> de moitié plus courtes
que celles du convaliaria polygonatum; le limbe à
Ax diviAons ovales, ôbtüfes, ouvertes; fix étamines
plus coürtës que la fleur.
Cette plante croît dans le Levant. ^ (Desfont.)
* * * Sm i l a c in a . Desf.
ifi. M uguet én ombelle. Convaliaria umbellatd.
Mich.
Convaliaria foliis radicalibus oblongo - ovalibus ;
fcapo pub efc ente , b a fi monophyllo ; umbèllâ termi-
naliy nüdâ. Dèsfôht. Ann. Muf. 9. pàg, 53. tab. 8.
Sub fmiUcinâ.
Convaliaria umbellata. Mich. Flor, bor. Amer.
1. pag.-201,
Smilacina borealis. Curtis, Magaz. pag. & tab.
I l SS. ■
jS. Dracma borealis. ? Air. Hpif. Kcw’. l . p. -454*
tab, 5. Umbellaproliféra.
M U G
Belle efpèce, remarquable par la difpofîcion de
fes fleurs en ombelle. Ses racines font rampantes,
garnies de fibres tortueufes; elles produifent des
feuilles pétiolées, ovales, elliptiques, terminées
en pointe, entières, ciliées fur leurs bords, de !a
forme & de la grandeur de celles du convaliaria
maialis. Sa hampe eft droite, cylindrique ,.lïmple,
pubefcente, longue d’environ Ax pouces, munie
d’une feuille à fa bafe, enveloppée inférieurement
dans les pétioles des feuilles radicales, terminée
par une ombelle de fleurs accompagnées de quelques
braélées caduques; les pédoncules Amples,
velus, unifloreS; la corolle blanche, odorante,
quelquefois tachetée de pourpre intérieurement,
à Ax diviAons très-profondes, ovales, ouvertes;
lés étamines plus longues que la corolle ; une baie
bleue, fphérique, à trois loges, contenant deux
graines, dont quelques-unes avortent.
Cette plante croît dans l’ Amérique feptentrio-
nale, fur les monts Alleghanis. ^ ( V. f . ) M. Curtis
perife que le drac&na borealis d’Aiton appartient,
comme variété, à cette efpèce.
17. MUGUET cilié. Convaliaria ciliata.
Convaliaria caule fimplici , arcuato ; foliis fejfili-
busy ovatis y ciliatis ; paniculâ terminait, conferta.
Desfont. Ann. Muf. 9. pag. 53. tab. 9. Sub f mi-
lacinâ.
Polygonatoides canadenfis , flore minore. Vélins
du Mufépm.
Ses racines font blanches, épaiffes, charnues i
articulées & traçantes; fes tiges Amples, arquées,
hautes de neuÇà dix pouces, nues inférieurement,
garnies, à leur partie fupérieure, de feuilles alternes,
ovales, difpofées fur deux rangs, traverfées
par des nervures longitudinales, parfemées de petits
poils f ies fleurs nombreufes, très-petites, terminales
, blanches, difpofées en une panicule ferrée
& touffue; la corolle à Ax diviAons très-profondes,
aiguës, ovales, ouvertes; les étamines plus longues
que la fleur ; les anthères courtes, épaiffes ,
tétragones ; l’ovaire pyriforme, terminé par un
ftyle court.
Cette plante croît au Canada ; elle a été cultivée
autrefois au Jardin des Plantes de Paris. y (Desf.)
* * * * M A i a n t h em üm . Desfont.
18. Muguet du Canada. Convaliaria canadenfis,
Convaliaria- foliis cordato*oblongis , fubfeffilibus ,
utrinquè glaberrimis ; racemo fimplici , terminali.
Desfont. Ann. Muf. vol. 9. pag. 54. Sub maian-
themo.
Convaliaria bifolia. Mich. Flor. bor. Aliter. 1.
"pag. zor.
Très-rapprochée du convaliaria bifolia, dont ell$
M U H
ffeft peut-être qu’une variété, cette plante mérite
néanmoins d’en être diflinguée par fes feuilles feffiles
ou prefque feffiles, les unes ovales, d’autres-
plus alongées, échancrées en coeur & prefqu’ain-
plexicaules, glabres à leurs deux faces & rion ve^
lues en deflous, à nervures fines, plus Caillantes ;
les fleurs blanches, difpofées en une petite grappe
droite , terminale fes racines articulées tk fi-
breufes.
Cette plante croît dans l’Amérique feptentrio-
nale. ( V’. f. in herb. Desfont. )
Muguet (Petit). (Voy. A spérule odorante,
n°. 1.)
MUHLENBERGIA. ( Voy. Muhlenbergie,
Suppl.)
MUHLENBERGIE. Muhlenbergia. Genre dé plantés
monocotylédones, à fleurs glumacées, de
la famille des graminées, qui a des rapports avec
les agroflis, & qui comprend des herbes exotiques
à l’Europe, à fleurs très-petites, paniculées.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir :
Un calice a peine vifible, uniflore, ci deux valves
frangées ou. dentées; une corolle a deux valves, pileufes
à leur bafe ; la valve extérieure qriflée ; une femence
libre..
E s p è c e s .
t. Muhlenbergie diffufe. Muhlenbergia diflufa.
Willd.
Muhlenbergia eufmo debili, ramofo, foliifqu.e gla-
brisƒ paniculâ coarctatâ, capillari. (N.) —• Willd.
•Spec. Plant. 1. pag. 320. — Perf. Synopf. Plant. 1.
pag. 73.— ; Palif.-Beauv. Agroft. pag. 27. tab. 7.
ng. 9. — Roth, Bot. Beytr. 1. pag. 96.
Dilepyrum minutiflorum. Mich. Flor. bor. Amer.
T. pag. 40.
L’extrême petiteffe du calice I’avoit fait échapper
à quelques obferva’eurs, en particulier à Michaux,
qui avoit établi fur cette plante un genre
nouveau. M. de Beaüvois a vérifié & fait figurer
l’exiftence du calice : je l’ai également très-bien
obfervé; d’où il eft réfulté une correction importante
dans le caractère effentiel, préfentée par
M. de Beaüvois.
Les tiges de cette gTaminéé font coudées à leurs
articulations, un peu rameufes, glabres, très-grêles;
les feuilles planes, étroites, linéaires, aiguës,
très-glabres, une ou deux fois plus longues que
leur gaîne ; celle-ci un peu lâche , dépouvue de
poils & de membrane à fon orifice. Les fleurs (ont
difpofées en une panicule capillaire, alongée, très-
étroite; fes ramifications, ferrées contre l ’axe,
quelquefois étalées ; les valyes calicinales très^fine-
M U L .Si
ment dentées ou frangées, ne renfermant qu’une
feule fleur à deux valves un peu inégales, velues à
leur bafe ; l’extérieure terminée par une aiête de
la longueur de la valve; l’ovaire fubulé à fon fommet,
pourvu d’un ftyle bifide, très-court, & de
deux ftigmates velus; une femence iibre, acuminée.
Cette plante croît dans les prairies feches de
l’Amérique feptentrionale, flans la Caroline, chez
les Illinois & au Kentucky. ( V. f . Comm. Bofc.)
* B r a c h y e l y t r u m . Pal.-Beauv.
* Muhlenbergie en épi. Muhlenbergia erefla.
Muhlenbergia culmo firmo, fubfimplici, foliifque
pubefceniibus ; fpicâ fimplici y taxa ; ariflâ longijfimâ.
(N. ) — Roth , Bot. Beytr. 1. pag. 97.
Muhlenbergia ariftata. Perf. Synopf. Plant. 1.
pag. 73.
Dilepyrum ariflofum. Mich. Flor. boréal. Amer.
1. pag. 40.
Brachyelytrum erecium. Pal.-Beauv. Agroft. p. 39.
tab. 9. fig. 2.
Cette plante, réunie à ce genre par Michaux, ne
lui appartient point, ainfi que l’ a démontré M. de
Beaüvois dans fon excellente Agroftographie. Il en
fait un genre nouveau fous le nom de brachyelytrumy
qui offre pour caractère effentiel :
Un calice bivalve , a deux fleurs , dont une fié ri le ;
les deux valves très-inégales ; la valve inférieure de
la corolle longuement arifiée ; la fupérieure bifide au
fomn%et.
Ses tiges font fermes, cylindriques, légèrement
pubëfcentes, fimplès, rarement rameufes ; fes feuilles
planes, affez larges , alongées, très-aiguës,
pileufes, principalement à leurs bords & à l ’orifice
de leur gaîne; celle-ci pourvue d’une membrane
lancéolée, obtufe; un épi fimple, très-lâche,
terminal; les fleurs alternes, diftames, folitaires,
pédicellées; les valves du calice très aiguës ; l’ inférieure
quatre fois plus courte ; la corolle un peu
piléiife à fa bafe; la valve inférieure terminée
par une très-longue arête ; la fupérieure un peu
plus courte, bifide à fon fommet; une fleur ftérile
pédicellée, pubefcente, t lès-grêle, en forme de
maffue; deux écailles entières , ciliées, obtufes,
renflées à leur bafe, fituées à la bafe de l’ovaire 5
celui-ci velu, ainfi que les ftigmates.
.Cette plante croît aux lieux ombragés, dans les
forêts de la Caroline & de la Nouvelle-Géorgie,
MU-KELENGU. Cette plante, mentionnée par
Rheed, Hort. Malab. 8, pag. 97 , tab. 5 1 , fe rapporte
au diofeorea fativa. Linn.
MULINUM, Cav. ( Selin, Dici.)