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3°. Il faut ajouter au rubus tomentofus, n°. 16 ,
pour fynonyme le rubus triphyllus, Beilard. App. '
ad. Flor. ped, pag. 24, & Adt. Tur. 5, pag. 231,
exc/uf. Jynon.ç argenteus, Gmel. Flor.
bad. au. 2 , pag. 434» — H, rubus profiratus.-Baft.
in Lirt. — Decand. Flor. franç. Suppl. 545. La
plante fuivante n'en eft peut-être qu’une variété.
Rubus ( cané (cens ) foliis quinatis jjj rarius Urnatis ,
grofse dentatis, u.trinque. tomtato brevijfirno, adprejfo
yelutinis 3 fubtus albidioribus, lateralibus petiolatis
caule fruticofo 3 peliolifque aculeatis. Decand. Catal.
Hort. Monfp. p. 139, & Flor. franç. Suppl. 5:4.5.
E’Ie diffère du rubus tomentofus par fa grandeur,
par fes feuilles à cinq folioles, rarement à trois, à
greffes dentelures ; les latérales à peine pédkel-
léesj lesfl.urs plus petites 5 les pétales ovales; les
.grappes ovales & ferrées les pédoncules heriffés-
d'aiguillons droits , à peiné pëdkellés. Elle croît
dans le Piémont. D
40. Le rubus geoides \ n°. 5, doit être rapporté
aux dejlibarda. ( Voye^ RoNCINELLE, D.tt. )
* 50. M. Desfontaines penfe que le rubus tomentofus
y Thuill. non Willd.,. eft une efpèce bien
diftin.élé, qui conferve fes caractères par la culture.
Elle ne doit pas être confondue avec iè rubùs
fruücpf u s . Ses tiges font d r oi tes, garnies <i’aigu : 1-
:lons,.ainfi que les pétioles;.trois ou cinq folioles
ovaU s , arrondies3 blanchâtres & tomenteufes en j
deffous; les fleurs paniculées./On po'urroit la notn- ■
mer rubus- Tkuiliieri.
6°. Dans un voyage que M. Decandolle a fait à
Londres,, il s’eft afluré, en parcourant l'Herbier
de Linné , que le corchorus japonicus Th un b', étoit
le rubus japonicus 3 Linn. Mant., qui. doit former :
un genre particulier. Ce même favant a également,
reconnu que notre tuphorbia Jïlvatica n’étoit point
î'efpèce de Linné;, que la fynonymie devoir être
confeivée pour notre efpèce & non pour celle de
Linné. Quant au rubus japonicus , M. Decandolle'
lui donne le nom générique de Kerria , dé la famille
des rofacées , voifîn de fon genre Purshi a ,
Suppl. 3 duquel il diffère par fa graine inférée latéralement
& non à la bafe. On le difti ■’•gue des
corchoruspar fes étamines placées fur le calice
& non fur le réceptacle, par plufieurs ovaires
réunis &: npn folitaites, monofpermes & non po-
iyfpefmes,
t 70. Selon M. Pursh, le rubuspedatus3 n°. 9, ap-i
.partient plutôt aux dalibarda qu'aux rubus. On
. pourroit en dire autant du rubus cuneifolius 3Suppl..
$U I T E PES ESPECES..
44. R o n c e glanduleufe. Rubusglandulofus. Bell.
" Rubus foliis tematis 3 utrinque villojîr; Caulibus
farmçntofis 3profirati$, aculjat.is y ramïsfiprifer.is erçc-
R O N
tis 3 petiolifque vfllofo-glundulojis, aculeatis ; petàlis
angujlis. Decand. Synopf. pag. 338, & Flor. franç.
4. pag. 474.
Rubus glandulofus. Bell. App. ad Flor. pedem.
.pag. 24, de ACE Tur. 3. pag. 230. — Sut. Flor.
helv. 1. pag* 304. — Willden.. Enum. Plant. 1.
pag. 548.
- Rubus hy b ri dus. Vil!. Dauph. 3. pag. 5/9.
Ses tiges font ligneufes, un peu farmeriteûfes ;
les rameaux rougeâtres, couverts, air.fi que les
pétioles.&r les pédoncules, de poils glanduleux,
entre-mêlés de très-petites épines; les feuilles
compofées de trois folioles a (fez grandes, ovales,
arrondies,, dentées en feie; obtufës dans les feuilles
inférieures, fouyent acuminéés dans la foliole
impaire; les ftipules étroites, linéaires ; les fleufs
blanches, difpofées en grappe; le calice héfiilë
de poils roides, glanduleux ; Tes pétales étroits ;
les bradées, linéairës, velues, de la longueur des
p.éd icelles.
Cette plante croît dans les^ Alpes, les Pyrénées1*
dans les forêts 'ombragées dés montagnes; T? {Flor.
franç) Elle varie par le duvet des feuilles, plus ou
moins blanchâtre & foyeux, par les poils, dont une
partip ou la totalité n’eft pas glanduleufe; par les
pétales moins linéairesovales ou alonges.
45• R o n c e fans épines. Rubus intrmis, Willd. ■
Rubus foliis tematisg foliolis ovatis 3 acutisg ins.-
'qualiter ferra ris, fubtus tomentofis , lateralibus fubirt-
oifis i caule 3 petiolis pedunculifqüe inermibus. Willd. ^
Enum. Plant.' 1. pag^. 548. — An rubus hifpidùs ?
Walth. Flor. carol. pag. 149.
Arbriffeau dont les rameaux font alôngés, pen-
dans, d'un brun-violet, pubefeens, farineux, dépourvus
d'aiguillons, garnis de feuiiles péciolées,
tetnées; les folioles ovales, glabres & d’un vert^
foncé en deffus, veinées, ridées, blanches & to-
menteufes en deffous; la foliole terminale longue
d’un pouce; les deux latérales plus courtes, fou-
vent à deux lobes peu marqués à leur bord exté-
riçur. Quelquefois les feuilles des derniers -rameaux
fpnt fîmp.les, à . tiois lobes;. les pétioles
cylindriques, fans épines; les ftipules fubulêes,
fétaoees.
Cetle plante croît dans l'Amérique feptencrio«
nale. Jy {Willd.) ■ '■
4(6. R o n c e en fouet. Rubus fiagellaris. Willd .
Rubus foliis tematis , glabris, insqua-ücerfer ra'ti s
intermedio ovato , bpji çqnealo , lateralibus rhombeis ;
caule tereti, pfocu-mbente > petiolijqué recdrvato-aculeatis.
Willd. Enum. Plant, i. pag. 549. — Pursh
Flor. amer. 1. pag. 347.
Rubus trivialis.'A i t . Hor^t. Ke\^. edit, 2. yol. 3,
pag. 269.
R O N:
: Cet té efpèce fe rapproche beaucoup du rubus
hifpidùs. Ses tiges font ligneufes, couchées, très-
longues, cylindriques, rameules ; les rameaux
glabres, cylindriques, armés d’aiguillons courts,
épars, roides, épais;, en croehe.t; les feuilles petites,
ternées, glabres à leurs deux faces ; • les io-
lioles longues d’un pouce, aiguës, inégalement
dentées en feie; la terminale ovale, rétrécie en
coin & pëdicelléè à fa bafe ; les latérales fefliles,
rhombojdales ; les pétioles cylindriques, munis
d'aiguillons épars & crochus; les pétales orbi-
culaires.
. Çette plante croît dans l’Amérique feptentrio-
nale. ( Willd. )
47 . R o n c e à feuilles de coudrier. Rubus cory-
lifolius. Smith.
■ Rubus foliis fubquinatis , fubtus pilojis , lateralibus
JeJfilibus ; aculeis reâiiufeulis 3 calicibus fr^Bûs
infexisi Smith , Brit. 2. pag. 542. — Schmid. Icon.
tab. 2. — Decand. Flor. franç. 4. pag. 475, &
Catal. Monfp. pag. 139.
Rubus fruticofus. Dièt. n°. 13.var. ii. {Excluf
fyno-n. )
0. Villofus. Decand. Flor. franç. Suppl. '544.
Malgré les efforts de plufieurs botaniftes pour ,
faire (ortir cette plante du nombre des variétés
du rubus fruticofus , j’ai peine à croire qu’elle
puiffe former une efpëce effenticlfëment diltinéte.
Quoi qu’il en foit, voici les principaux caractères
qui la féparent du rubus fruticofus. Ses tiges, '
dit-on, font plus longues, plus élancées, moins
anguleufes ; fes aiguillons plus grêles , prefque
droits ; fes feuilles plus grandes, glabres, d’un
vert-gai en deffus, vertes & un peu velues en
deffous, mais nullement cotonnettfes ni blanchâtres
; les folioles latérales fefliles & un peu lobées
du côté extérieur dans les feuilles à trois'folioles;
•les pétioles, les. pédiceiles & les calices velus &
non cotonneux ; les folioles du calice plus longues
, prolongées en une pointe un peu foliacée ,
fouvtnt tortillée p le fruit plus rougeâtre, plus .
acide, compofé d’un moins grand nombre de
grains. {Flor. franç.) Çette plante feroit afftz facile
à dittinguer, fi elle fe préfen toi t cenflamment,
avec tous ces caraCières; mais j’avoue que j’ai
trouvé tant de nuances entr’elle & les autres va-
.riétés .dà rubus fruticofus, que je n’ai jamais pu la
diftiiiguer avec tme pleine certitude. O n . la cite
cependant comme très-commune -par toute la
France, b La variété £.aies feuilles-plus petites,
plus fortement dentées , plus velues. On en cite
encore une variété.,à feuilles rouges.
* Rubus (collinus) foliis quinatis, rarius terna-
; tisfubtus tom.ento vi,x adprejfo candicanlibus, fuperne
> villofis , lateralibus fubfejjilibusj caule fruticojb , petiolifque
aculeatis. Dec. Catal. Monfp. pag. 139*
R O Ni 695
, Rubus vulgaris Jive rubus fruclu nigro. Magn. Bot.
pag. 226.
Si cette plante n’eft pas une efpèce différente du
rubus fruticofus , elle en eft du moins une variété
remarquable. Ses tiges font ligneufes , chargées;
d’aiguillons, ainfi que les pétioles; les feuilles
Gonipoféés dé cinq folioles, rarement de trois,
velues en deffus, blanchâtres tomenteufes en
deffous; les folioles latérales prefque fefliles ; les
fleurs blanches, odorantes. Elle croît fur les collines
ftériles, aux environs de Montpellier. T>
48. Ronce à fl y les pelotonnés. Rubus pi f i lia*
tus. Smith.
Rubus herbaceus , pufillus , foliis tematis, incifo-
dentatis , glabris y foribus foljtariis , fiylis coadu -
natis ; caule uniforo , inermi. { N. ) — Smith , Exot.
bot. 2. pag. 53. tab. 86. — Pursh, Flor. amer. t.
pag- 349-
Âti rubus acaulis, n°. 4 • Mich. Amer.
Ses racines prôduifent une tige longue de trois
ou quatre pouces, droite, herbacée, (impie , grêle,
fans piquans; les feuilles alternes, longuement
pétiolées, compofées de trois folioles pédrcc-llees.,
ovales , elliptiques, glabres à leurs deux faces ,
irrégulièrement dentées & prefqu’incifées à leurs
bords; les fleurs folitaires , terminales , pédôncu-:
lées; le calice divifé en fix découpures ou plus,
étroites, lancéolées, glabres, aiguës; les pétales
d’un rouge-cramoifi , en même nombre, une fois
plus longs, ovales, alonges, obtustrès-entiers ;
le4 fiiamens roiigèâtr'ê| ; les anthères petites , arrondies
, à deux lobes; les ftyles réunis en un féuL
paquet.
Çette.plante.çroît au Labrador. 7f {Smith.) Elle
paroît être la même que le rubus acaulis Mich., &
je rapproche beaucoup, du .rubus arclicus.
49. Ronce élégante. Rubus fpettabilis. Pursh.
Rubus inermi s 3 glaber 3 foliis tematis, ovatis ,
acutis , duplicato in&quahter ferratis, fubtits pubej-
centibus ; pedunculis terminalibus , unifions , folita-
rusçpetalis ovatis. Pursh, Flor. amer. 1. pag. 34^’
tab. 16.
Arbriffeau élégant, dont les tiges font hautes dé
quatre à cinq pieds ; les rameaux liffes , genicules,
un peu flexueux, dépourvus d’épines; les bourgeons
ferrugineux ; leurs écailles obtufes; les feuilles
compofées de trois folioles ovales, alongées ,
aiguës, glabres en deffus, pubefeentes en deffous j
incifées ou à doubles dentelures ; les latérales obliques
à leur bafe, la terminale pédicetlée; les pétioles
pubefeens, munis d’un ou deux aiguillons
petits, recourbés ; les ftipules linéaires ; les pédoncules
terminaux, folitaires, uniflores ; les fleurs
de la grandeur de celles du>rubus odorat us, d’un