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pules linéaires & non en coeur* prefque deltoïdes}
par fes fleurs plus petites, & le calice pref-
qu’à cinq folioles} lés foies des capfules beaucoup
plus longues. C ’eft d'ailleurs un arbre très-élevé ,
dont les feuilles font grandes, longues de plus
d’un pied.
Cette plante croît dans les contrées méridionales
de l'Amérique. ( Swartf . )
QUAPOYER. Quapoya. Illuftr. Gen. tab. 851 ,
quapoya fcandens , n°. 1. On a fubftitué le nom de
xante à celui donné par Aublet.
QUAPOYIA. ( Voyei Q u a p o y e r . )
QUARANTIN : nom vulgaire d'une giroflée
cultivée dans les jardins, cheiranthus annuus Linn.
QUARARIBÆA. (Voyeç Q u a r a r ib é e . )
QUARARlBÉE. Quararib&a. Illuftr. Gen. tab.
571 , quararib&a guianenfis n°. I } — myrodia Ion-
gifiora. Willd.
Ce genre porte, dans Willdenow, le nom de
myrodia.
S u i t e d e s e s p è c e s .
2. Q u a r a r i b é e turbinée. Quararib&a turbi-
nata.
Quararib&a foliis ovato-oblongis , calicïbus turbi-
natis, columnâ ftaminum petalis breviore. Willden.
Spec. Plant. 3. pag. 843. Sub myrodia.
Myrodia foliis ellipticis y ca/icibus turbi natis, in-
tiis fubfericeis. Swartz, Prodr. 102, & Fior. Ind.
occid. 2. pag. 1227.
Arbre de trente à cinquante pieds, aflfez fem-
blable à la plante d’Aublet, mais dont il diffère par
la grandeur & la forme des fleurs. Les feuilles font
elliptiques,acuminées, très-entières, quelquefois
longues d’un pied, glabres, membraneufes, d’un
vert-gai} les pétioles très-courts, pubefcens } les
pédoncules axillaires, folitaires, uniflores } les
fleurs blanchâtres, d’une grandeur médiocre} le
calice extérieur turbiné, à peine long de fix lignes,
chargé en dehors de petites glandes rougeâtres,
foyeux en dedans, divifé à fon fommet en dents
inégales} le calice intérieur couvert d’un opercule
qui fe déchire irrégulièrement en travers}
cinq pétales} les onglets de la longueur du calice}
leur lamealongée, oblique, légèrement tomen-
teufe en deffous} une colonne cylindrique, to-
menteufe, une fois plus longue que le calice ; ks
anthères feflfiles, nombreufes, globuleufes, à une
feuie loge} un ftyle filiforme} le ftigmatè à deux
lobes} un drupe fec, arrondi, de h groffeur d’une
cerife, à deux loges.
Cette plante croît aux Antilles, à Monferrat.
T? ( Swarti.)
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QUASSIA. ( Voyeç Q u a s s ie r .) Illuftr. Gen. I
tab. 343 , fig. I, quaffia amara, n°. l}Bot. Magaz. I
| tab. 497 } — fig. 2 } quaffia fimarouba , n°. 2.
Obfervations. M. de Juflieu penfe qu’on pour- I
roit rapporter à ce genre Y aruba d’Aublet, qui ne I
s’en diftingue que par une différence dans le nom- I
bre des p.irties de la fru&ification. M. Decan^ I
dolle confidère comme genre particulier, fous le I
nom de SiMARUBA, le quaffia fimarouba, n0*: 2. I
J'avois déjà fait remarquer la différence qui exifte |
entre les efpèces de ce genre. Il faut retrancher du I
quaffia fimarouba le fynonyme de Barrère. ( Voye^ I
Bois-Blanc delà Martinique, Suppl.)
Le fimaruba, confidéré comme genre, fe com-
pofe des efpèces fui vantes :
1°. Sim aruba ojficinalis , Decand.} quaffia fima- I
ruba, Didt. n°. 2 , foliis fubtùs pubefcentibus.
2°. Simaruba excelfa , Decand. j quaffia excelfa,
n°. 3,
30. Simaruba ( glauca ) floribus monoicis ( ma feu- I
lis decandris ? ) , fligmate quinquepartito , foliis ab- I
ruptè pinnatis j foliolis altérais , fubpetiolatis , fubtits
glabris, glaucis. Decand. Annal. Muf. vol. 17. —
Humb. & Bonpl. Ined. In Havane maritimis.
Elle diffère du fimaruba officinalis par fes folioles
glabres en deffous , glauques & un peu blanchâtres,
& non pubefeentes.
Les genres quaffia» fimaruba & fimaba forment
une divifion de la famille des O chnacées , Dec.,
& peut-être même une famille diftindte, félon
M. Decandolle. (Voye£ O c h n a , Suppl.)
QUATELÉ. Lecythis. Illuftr. Gen. tab. 476,
lecytkis grandiflora , n°. I .
QUATRE-ÉPICES : nom vulgaire du calycan-
thus. 7
QUATRE A LA LIVRE. C’eft notre prunus
'macrophylla, que M; Delaunay a auffi nommé prunus
decumana, ou le prunus nicotian&folïa de quelques
pépiniériftes. Il nous vient de la Prufife.
(^UAUMEATI. Hern. Mex. 289. Ce nom a
été donné par Hernandez à une plante du Mexique
, qui eft le paullinia mexicana de Linné.
QUEBITEA. ( Voye-q Québite, DiS.)
QUE DEC ou QUIBEJ : nom que porte, à Saint-
Domingue, le lobelia longifiora de Linné, plante
très-vénéneufe, dit Nicolïon.
QUELUSIA. Vandell. Flor. lulït. braf. p. 23.
tab. 2. fig. 10.
Cette plante, que Vandelli préfente ici comme
Q U E
devant former un genre particulier, appartient
évidemment au fuchfia; elle fe rapproche beaucoup
du skinnera de Forfter, qui a été également
réuni au fuchfia. Ses tiges font cylindriques} les
feuilles ternées, pétiolées, prefque verticillées,
ovales-lancéolées, denticulées, traverfées par des
nervures rouges} trois ftipules rouges, aiguës,
fituées à la bafe des pétioles} les fleurs pendantes}
le calice infundibuliforme, renfle à fa bafe, co loré}
les découpures droites, lancéolées, une fois
plus longues que le tube; quatre pétales arrondis,
un peu échancrés} huit étamines inférées à l’orifice
du calice} quatre plus longues} un ftyle pileux,
plus long que les étamines} le ftigmatè
alongé, aigu} une baie inférieure, à quatre loges
polyfpermes.
Cette plante croît au Bréfii. ( Vandelli. )
QUENNERON.. On donne ce nom, dans les
environs de Boulogne, à Y anthémis cotula Linn.
QUENOUILLE DES PRÉS. On donne ce nom
au cnicus oleraceus Linn.
QUENOUILLETTE. Atraftylis. Illuftr. Gen.
tab. 660 y atraftylis humilis, n°. 2 , & tab. 662, fub
cirfellio , fig. I , atraftylis cancellata , n°. 3} — fig.
2, atraftylis gummifera y n°. I.
Obfervations. i°. Sous le nom d A c a r n a ,
Willdenow a établi un genre particulier pour les
atraftylis pourvus d'une corolle flofculeufe, & n’a
confervé dans le genre de Linné que les feules efpèces
dont la corolle eft radiée} les demi-fleurons
de la circonférence pourvus de cinq dents profondes.
Ce font, au contraire, des atraftylis de
Lamarck, & le genre acarna de Willdenow eft le
cirfellium de Gærtner & Lamarck, dans lequel fe
trouvent comprifes plufieurs efpeces de carthame.
Quant à Y atraftylis purpurea & mexicana , n°. 1 1,
je les avois fignalés comme devant former un genre
particulier, qui a été établi par Willdenow fous
le.nom d'onoferis. ( Voye£ ce mot, Suppl.)
2°. On trouve , dans le Voyage d’Olivier, les
obfervations fuivantes , relatives à 1 atraftylis
gummifera, n°. 1. « Les femmes de l’ïle de Naxie,
à l’imitation de celles de Scio, fe plaifent à tenir
dans la bouche la fubftance gommeufe, inodore,
de cette plante que leur île produit} elles'la mâchent
& la retournent dans tous les fens, comme
les autres font à l’égard du maftic..... Cette fubftance
a été improprement nommée gomme : fou-
mife à quelques expériences, elle m’a paru approcher
plutôt des réfines que des gommes, ou , pour
mieux dire, c’eft une fubftance particulière, qui .
tient plutôt de la gomme élaftique que de toute
autre, m (Olivier, Voydge dans l'Empire othoman,
vol. I , pag. 312.)
Les Arabes & les Maures la recueillent aux environs
d'Alger, & en font de la glu. '
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S u i t e d e s e s p è c e s .
12. Q u en ou ille tte d’Arménie. Atraclylis ar•
mena.
Atraftylis ( carthamus armenus) caule glaber-
rijno } foliis oblongis, fpinofo-dentatis j brafteis lan-
ceolatis , acuminatis, margine incraffatis,' femine
pappofo. Willd. Enum. Plant. 2. pag. 845.
Cnicus orientait s 9 humilior, flore flavo , carthami
odore. Tournef. Cofoll. 33*
Cette epèce fe rapproche beaucoup de Y atrac-
eylis flava; elle en diffère par fon port. Ses tiges
s’élèvent peu} elles font droites, très-glabres,
garnies de feuilles alongées, beaucoup plus courtes
, dentées, épineufes à leurs bords} les épines
point jaunâtres} tes braêtees ou le calice extérieur
compofé de folioles lancéolées, acuminées, épaiP
fies à leurs bords, très-peu épineufes} les femen-
tes aigrettées.
Cette plante croît dans l’Arménie. ( Willd.)
13. Q uenouille tte roide. Atraftylis rigida.
Atraftylis (carthamus rigidus) caule pub efeente ;
foliis ovatis, cordatis , amplexicaulibus , fpinofo-
dentatis , rigidis y flore terminait, folitario. Willd.
Enum. Plant. 2. pag. 84y.
Ses tiges font pubefeentes, cylindriques, garnies
de feuilles feffiles, amplexicaules, ovales, en
coeur, longues d’un pouce ou d’un pouce & demi,
glabres & luifantes en deffus, hériffées & à veines
réticulées en deffous, munies à leurs bords de
dents roides , épineufes; une feule fleur folitaire ,
terminale, entourée de braêtées; les écailles intérieures
du calice jaunâtres, aiguës & finement
dentées en feie vers leur fommet.
Cette plante croît au détroit de Gibraltar.
( Willd.)
Q uen ou il le tte l a in eu se : nom vulgaire du
carthamus lanatus Linn.
QUERCITRON. ( Voyei C h ên e.)
QUERCUS. (Voyei C hêne.)
QUERIA. ( Voyei Q u ér ie . ) Illuftr. Gen. tab.
y 2, queria hifpanica, n°. I.
Michaux a rapporté à fon genre anychia \e queria
canadenfis, n°. 2. ( Voye^ ANYCHIE, Suppl.)
QUEUE D’ARONDELLE.( Voy. F léchiÊr e .)
Q ueue de c h e v a l . (Voye\ P r ê l e .) On dorme
encore ce nom à Yephedra Linn.