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cru autorifé a réunir Veugenia unijlora Linn. {an
eugenia Mickelii? Lain. ) avec le myrtus brufiliana.
Comme je ne connois point cette dernière plante.,
je ne me permettrai point de prononcer.
é°. Le myrtus anguftifolia, n°. f , a étéreconnu
par M. Smith pour appartenir aux metrofideros.
( P°ye{ « genre , Suppl. )
8S. Le myrtus tomentofa, n°. 14, efl figuré dans
Curtis, Magaç. tab. 230, mentionné par V ah l,
Symbol. 2. pag. ƒ6, & 3, pag. 6j. Il paraît qu'il
iaut y rapporter le
Myrtus ( canefcens ) floribus folitariis , fparfis ;
foliis ovatis , trinerviis, tomentofis ; petiolis cauli
connatis. Lour. Flor. cochin. pag. 381.
9°. Le myrtus axillaris de Swartz eft.un eugenia,
& ne doit pas être confondu avec notre myrtus
axillaris , n°. I y.
S u it e d e s e s p è c e s .
i S. Myr t e à feuilles menues. Myrtus tenui-
folia. Smith.
Myrtus pedunculisaxillanbus, folitariis, unijloris,■
foliis linearibus, mucronulatis. Smith , A61. Soc.
Linn. Lond. 3. pag. 280.
Arbriffeauremarquable par fes feuilles linéaires.,
très-étroites , longues d'un pouce & plus, larges
d'une ligne, entières & un peu roulées à leurs
bords, glabres en defius, pubefcentes à leur face
inférieure, un peu mucronées à leur fommet; les
pédoncules foy eux, folitaires, axillaires, uni flores,
plus courts que les feuilles ; la corolle blanche,
quelquefois un peu rougeâtre, une fois plus petite
que celle du myrte commun ; les pétales pu-
befcens ; le calice glabre j l’ovaire foyeux.
Cette plante croît à la Nouvelle-Hollande. B
£ Smith , l. c.)
19. Myrte de Willdenow. Myrtus braSeoia.
Willd.
Myrtus pedunculis unifions, axillaribus , brac-
teolis ; foliis ellipticis , glabris, punàatis, juniori-
bus fericeo-pubefientibus. Willd. Spec. 2. pag. 969.
Cette efpèce eft très-différente de'celle que j’ai
fait connoitre fous le nom de myrtus bracleolaris.
Ses feuilles font pétiolées, oppofées, elliptiques,
très-entières, un peu rétrécies à leurs deux extré-
mités, glabres , obtufes, légèrement veinées,
ponctuées principalement à leur face inférieure,
couvertes dans leur jeuneffe, à leurs deux faces,
de poils foyeux, couchés & jaunâtres j les pédoncules
folitaires, axillaires, uniflores & velus, placés
fur les jeunes rameaux 5, deux braâées pileufes,.
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lancéolées à la bafe de l’ovaire ; le calice à quatre
découpures arrondies, ciliées, pubefcentes, par-
/emées de points tranfparens l'ovaire pubefcent.
Le fruit n‘a point été obfervé.
Cette plante croît dans les Indes orientales. B
{Willd.)
19. My r t e .à trois nervures. Myrtus trinervia.
Smith.
Myrtus pedunculis axillaribus , trifioris ; foliis
ovatis, acuminalis, trinerviis, fubtùs tomentofis.
Smith, A â. Soc. Linn. Lond. 3. pag. 280.
Arbrilfeau chargé de très-belles feuilles larges,
ovales, acuminées, tomenteufes à leur face inférieure,
marquées de trois nervures. Les fleurs
font petites, ordinairement au nombre de trois,
placées fur un pédoncule court, axillaire, pileux
& fourchu ; le calice partagé en quatre découpures
5 quatre pétales; un ovaire offrant deux ou
trois loges ; une baie à une feule loge, contenant
plufieurs. femences en bolfe & courbées.
Cette plante croît à la Nouvelle-Hollande. T>
( Smith. )
20. Myrte à feuilles glabres. Mvrtus elabrata.
Swartz.
Myrtus racemulis brevijftmis , axillaribus , multi-
fioris ; foliis ellipticis , acumittatis , convexis , co~
riaceis, glaberrimis. Swartz, Flor. Ind. occid. 2.
pag. 903, & Prodr. pag. 78.
\ Cet arbufte s'élève à la hauteur de quatre à cinq
pieds ; il fe divife en rameaux très-limples, re-
dreffés, quelquefois divifés à leur fommet, garnis
de feuilles pétiolées, elliptiques, rétrécies & obtufes
à leur fommet, convexes & entières à leurs
bords, un peu coriaces, luifantes, d'un vert-gai,
plus pales en deffous; les feuilles terminales purpurines
dans leur jeuneffe ; les grappes axillaires,
très-courtes, de la longueur despétioles, chargées
de plufieurs fleurs ramaffées, pédicellées, blanches,
fort petites; les pédicelles très-courts; le
calice à quatre dents droites, ovales, accompagné
de deux braélées fort petites, ovales, aiguës ;
quatre pétales ovales , à peine plus grands que le
calice; feize à.vingt fiiamens de la longueur de
la corolle, inférés fur le réceptacle ; un ftyle pourpre,
plus long que les étamines; une baie alon-
gée, noire , fucculente , à une ou deux femences
alongées.
Cette plante croît à la NouvelIeÆfpagne^ fur
les hauteurs, parmi les buiffons. Elle a une odeur
aromatique très-pénétrante, furtour fes feuilles
broyées, entre les doigts. B ( Swart^, )
21. Myrte a feuillesluifantes. MyrtusJplendens,
Swartz.
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Myrtus pedunculis axillaribus , folitariis 3 tricho-
tomis; foliis ellipticis 3 attenuatis 3 planis 3 venofis,
fcariofisy nitidis y ramis virgatis. Swartz, Flor. Ind.
occid. 2. pag. 907, & Prodr. pag. 79.
Eugenia ( periplocifolia) pedunculis paniculatis,
axillaribus terminalibuf que i foliis acuminato-lanceo-
latis. Jacq. Colle#. 2. pag. 108. tab. 4.
Confer cum eugenia microcarpos. Lam. Di#.
n°. 20.
Le tronc eft droit 3 lifte , haut de douze à quinze
pieds; les rameaux glabres, lâches, élancés, di-
vergens; les feuilles médiocrement pétiolées, glabres,
alongées, ovales, un peu roides, planes,
entières , luifantes, nerveufes, rétrécies à leur
fommet en une pointe obtufe, veinées, réticulées ;
les fleurs prefque paniculées; les pédoncules axillaires
vers l'extrémité des ran\eaux , très-longs,
oppofés, folitaires, trichotomes; les pédicelles
oppofés, ouverts horizontalement, à deux ou
trois fleurs; le calice divifé en quatre ou cinq découpures
ovales, aiguè's, étalées; la corolle blanche
; cinq pétales plus grands que le calice, ovales,
entiers, ondulés à leurs bords; vingt à trente fiiamens
capillaires, plus longs que la corolle; les
anthères petites ; le ftyle filiforme, de la longueur
des étaminës; une baiepulpeufe, d’unrouge-ecar-
late, arrondie, contenant deux femences glabres,
hémifphériques.
Cette plante croît à la Nouvelle-Efpagne, fur
les hauteurs, parmi les buiffons. Elle eft inodore. T?
( Swart^e )
22. My r t e à feuilles de fragon. Myrtus rufci- ,
folia. Willd.
Myrtus pedunculis fubmultifloris 3 axillaribus y foliis
glaberrimis , elliptico-fubrotundis , fuprà piinc-
tatis. "Willd. Spec. Plant. 2. pag. 970.
Confer cum eugeniâ rufcifo'liâ , n°. 45.
On diftingue facilement cette efpèce à la forme
de fes feuilles, femblables à celles du rufcus acu-
leatus, mais un peu plus grandes, très-rapprochées,
médiocrement pétiolées, elliptiques, glabres
, prefque rondes, un peu obtufes, très-entières,
veinées, marquées en deffus de points
enfoncés, faillans en deffous; les jeunes feuilles
couvertes de poils rouffâtres & couchés; les pédoncules
courts , axillaires , pubefcens , réunis
trois ou quatre, ou chargés de plufieurs fleurs.
Les fruits n’ont pas été obfervés.
Cette plante croît dans les Indes orientales.
( Willd. ) Seroit-ce la même quel’ eugenia rufci-
folia ? ( Ja m b o s ie r , n°. 45.) Elle paroît avoir
avec elle de très-grands rapports.
23. Myrte verniffé. Myrtus nitens.
Myrtus'foliis elliptico-lanceolatis, baß acutis ,
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fubtus palliais; pedunculis terminalibus, corymbofts ,
divaricatis , apice fubtrichotomis. ( N. )
Ses rameaux font glabres, élancés, de couleur
cendrée, garnis de feuilles diftantes, pétiolées,
lancéolées, prefqu’elliptiques, longues de deux
pouces, larges d’un pouce, luifantes & comme
verniffées en deffus, très-pâles, un peu cendrées
en deffous, très-entières, un peu obtufes à leur
fommet, rétrécies en pétiole à leur bafe; les fleurs
dilpofées en un corymbe terminal ; les pédicelles
oppofés, munis, vers leur milieu, de deux bra#ées
fort petites; les deux inférieures très-étalées, les
fupérieures ordinairement au nombre de trois; les
fruits de la groffeur d’un petit pois, globuleux,
très-glabres, à côtes peu faillantes , divifés intérieurement
en trois ou quatre loges. Je ne connois
ni le calice ni la corolle.
Cette plante croît à L’Ile-de-France. ( V. f
in herb. Dèsfont. )
24. MYRTE rayé. Myrtus lineata. Swartz.
Myrtus floribus axillaribus , fubfejjilibus ,* foliis
ovatis 3 acuminatis, rigidis , Uneatis , fubtus incanis.
Swartz, Flor. Ind. occid. 2. pag. 891, & Prodr.
pag, 78.
Arbriffeau dont les tiges s’élèvent à la hauteur
de dix à douze pieds ; elles font liffes, divifées en
rameaux roides, oppofés, cylindriques, couverts
d’un duvet brun, garnis de feuilles oppofées, pétiolées,
elliptiques, acuminées, roides, étalées, très-
entières, glabres, blanchâtres en deffous, rayées
par des nervures Amples, parallèles ; les pétioles
courts, pubefcens ; les fleurs petites, blanchâtres,
réunies au nombre de cinq à fix, axillaires, prefque
fefliles; le calice pubefcent, ferrugineux, à
quatre découpures ovales, velues à leurs bords;
'quatre pétales plus grands que le calice, ovales,
lancéolés, caducs; les fiiamens droits, plus courts
que la corolle; les anthères arrondies; le ftyle fu-
bulé, un peu plus long que les étamines ; le ftigmate
aigu; une baie delà groffeur d’unecerife,, couronnée
parle calice, d’un rouge-écarlate à fa maturité,
à une ou deux loges, renfermant plufieurs femences
libres, anguleufes, cendrées.
Cette plante croît fur les montagnes , dans
l’Amérique méridionale. T? (Swartç.)
2j . Myrte à feuilles en coeur. Myrtus cordata.
Sw artz.
Myrtus floribus axillaribus lateralibufque, fubfef-
filibus 3 foliis fejfilibus , cordatis , nitidis. Swartz ,
Flor. Ind. occid. 2. pag. 893, & Prodr. pag. 78.
— Vahl, Symb. 2. pag. y j.
Arbriffeau de deux ou trois pieds, chargé de
rameaux alternes, cylindriques, roides, glabres,
de couleur cendrée ; les feuilles prefque fefliles,
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