
grimpantes ; les feuilles éparfes » médiocrement
pétiolées, entières, lancéolées, très-aigues, glabres
à leurs deux faces, lpngues d'environ fix
pouces, larges au moins d’un pouce; l’ombelle
très-grande, à demi globuleufe, fimple, de trente-
fix à quatre-vingts rayons ; les folioles de l’irivo-
lucre lancéolées; les pédoncules uniflores, anguleux
, un peu laineux 5 la corolle longue d’un
pouce &' demi 5 les pétales extérieurs alongés,
ftriés , d’un rouge-vif ;- les intérieurs fpatulés,
acuminés, d’un rouge-jaunâtre, ponctués; les fila-
mens jaunes, planes, fubulésj les anthères bleuâtres
; l’ovaire turbiné ; une capfule trigone, tur-
binée, à trois filions.
Cette plante croît dans les forêts, aux Andes
du Pérou, if. ( Flor. peruv. )
* Pélégrine nourriffante. Alfircemeria edulis.
• Andr.
Alfircemeria foliis altérais, lanceolatis; floribus
cernuîs , fubumbellatis y caule volubili y radice tube-
rof° 3 globofo. (N. ) — Andr. Bot. repof. pag. &
tab. 649.
Remarquable par la beauté de fes fleurs, cette
plante, d'après Andrew, ne diffère effentielle-
ment de l’alftroemrria falfîlla que par fes racines ,
qui, au lieu d’être alongées & ligneufes, font glo-
buleufes & tuberculées, fournifiànt une fubftance
farineufe, douce & agréable au goût lorfqu’on en
fait des bouillies. Les tiges font grimpantes; les
feuilles alternes, elliptiques, lancéolées, glabres,
acuminées 5 les fleurs terminales , difpofées pref
qu’en ombelle fur de longs pédoncules fouvent à
deux fleu rs pédicellées, inclinées} les trois pétales
extérieurs obtus, d'un rofe-clair; les trois intérieurs
verts & ponélués, très-obtus} les étamines
plus courtes que la corolle.
Cette plante eft cultivée au Pérou, dans les jardins
d’agrément. ( Andr, )
PÉLIOSANTHE. P eliofanthes. Genre de plantes
monocotylédones, à fleurs incomplètes, de la
famille des afperges, qui a quelques rapports avec
les convallaria , & qui comprend des herbes exotiques
à l'Europe, ayant les fleurs difpofées en
grappe, & les feuilles toutes radicales.
Le caractère eflentiel de ce genre eft d’avoir :
Une corolle prefqu'en entonnoir; /’orifice garni d'un
appendice fouvent en forme de cloifon perforée ; fix
anthères fejfiles, inférées a F orifice ou a l'ouverture de
l appendice y un fiigmate courtune baie a trois loges j
une ou deux femences dans chaque loge.
E s p è c e s .
I . PÉLIOSANTHE teta. Peliofanthes teta.
Peliofantkes foliis lanceolatis, utrijtque acutis,
bafi canaliculato-petiolatis; floribus racemofisi fcapis
fimplicibus. ( N. ) — Andr. Bot. repof. tab, 6oy.—
Gawl. in Bot. Magaz. tab. 1302. — Ait. Hort. Kevr.
edit. ult. pag. 25,6. —- Red. Lil. 7. tab. 415.
Teta viridijlora, Roxb. MIT.
Cette plante très-fingulière par fes fleurs, &
qui forme un genre nouveau parmi les liliacées ,
a une racine compofée de fibres épaifles, un peu
fufiformes , d’ou fortent pîufieurs feuilles lan-
céplées, glabres, entières, longues de huit à dix
pouces, larges de deux, aiguës à leurs deux extrémités,
rétrécies à leur bafe en un pétiole canaliculé.
De leur centre s'élève une hampe longue d’un pied
& plus, un peu anguleufe , chargée d’une petite
feuille étroite, lancéolée } les fleurs nombreufes,
difpofées en une grappe alongée, par petits paquets,
pédicellées, munies de petites bradées ovales,
d’un bleu-verdâtre, mémbraneufes fur leurs
bords.
Chaque fleur offre :
i° . Une corolle en entonnoir; le tubetrès-évafé,
en cône renverfé ; fon orifice couvert par une cloifon
tranfverfale, bleuâtre , circulaire , prefque
hexagone, percée dans fon milieu ; le limbe à fix
divifions en étoile, ovales, arrondies, obtufes,
d’un vert-glauque, bleuâtres fur les bords ; les trois
intérieures un peu plus grandes.
20. Six étamines feflîles, inférées fur les bords
de l’ouverture de la cloifon, qui n’eft peut-être que
la réunion des filamens inférés à l’entrée du tube,
les anthères â deux loges, un peu pendantes : lorf-
que ces loges fe féparent, elles font pleines, non
d’un pollen pulvérulent, mais d’une fubftance
liquide.
30. Un ovaire adhérent en grande partie avec le
tube de la corolle, libre vers fon fommet & rétréci
en un ftyle court pyramidal, à trois filions; le ftig-
mate placé au centre de l’ouverture de la cloifon.
Le fruit n’a point été obfervé. Cette plante croît
aux Indes orientales. Tf.
Obfervations. Faute de connoître le fruit de cette
plante, on ne peut guère déterminer à quelle
famille elle appartient. Son port la rapproche des
veratrum, mais elle en diffère par fon ovaire adhérent
& par un feul ftyle : elle paroît avoir plus de
rapports avec les afperges, à côté des fanfeviera.
1 . PÉLIOSANTHE à tige baffe. Peliofantkes hu-
milis. Andr.
Peliofanthes foliis elliptico-lanceolatis , fubfep-
temnerviis, fcapo longioribus ,• brqâtis flores &quan-
tibus, racemo fubovato. Andr. Bot. repof. pag. &
tab. Û34.— Çurt. Magaz. tab. 15-32.
Il fort de fes racines pîufieurs feuilles étalées ,
ovales, lancéolées, acuminées à leur fommet, rétrécies
en pétiole à leur bafe, longues d’environ
trois pouces & plus, larges d’un pouce & demi,
glabres traverses par fept nervures ; une hampe
court;, fimple, de moitié moins longue que les
■ feuilles, droite, garnie de braétées blanchâtres,
lancéolées, de la longueur des fleurs ; celles-ci dif-
pofées en une grappe courte, prefqu ovale, rou_-
fue ; chaque fleur très-médiocrement pédicellee;
la corolle à demi inférieure, verdâtre, petite,
bordée de blanc, à fix découpures étalées, ovales,
obtufes, légèrement échancrées , pu quelquefois
un peu aiguës ; un appendice épais, très-court,
portant à fon orifice des anthères fefliles; le ftyle
trèsrcourt ; une baie à trois loges , ordinairement
monofpermes.
Cette plante croît dans l’Amérique. 2f
PELIOSANTHES. ( Poye1 P é l io s A n t h e ,
Suppl. )
PELLA. Plante des Indes, dont il n’y a encore
que le fruit de connu, qui forme un genre particulier,
félon Gærtner, qui appartient peut-être gux
émbelia, & que Gærtner a nommée :
Pella ribefioides. Gærtner, de Fruét. & Sem. 1.
pag. 143. tab. 28. fig. 8.
Kiri-poella. Zeyl.
An banifterioides? Linn. Flor. zeyl. pag. 15)2.
. np* 407-
Embelia ( groflularia ) foliis ovato-lançeolatis ,
floribus tetrandris. ? Retz. Obf. 4. pag. 24.
Son fruit eft une baie d%e la groffeur d’un pois ,
inférieure, globuleufe, rougeâtre, parfemée de
petites taches arrondies, marquée à fon fommet
d’un petit ombilic concave , à une feule loge ,
remplie d’une pulpe prefqu'aqueufe, renfermant
un très-grand nombre de petites femences prefque
offeufes, comprimées, ovales ou anguleufes, Iui-
fantes, très-glabres ; un périfperme ovale,charnu ;
l'embryon jaunâtre, prefque globuleux ; les cotylédons
épais, très-courts. Dans la plante de Ret-
zius, le fruit eft fupérieur, félon cet auteur.
PELORIA : nom que Linné a donné à un antir-
rhinum qu’il a confidéré comme une plante hybride
, & dont il a été fait mention à l’article
Muflier, à la fuite de l'expofition ducara&ère
générique. On a donné depuis le nom de plantes
pébriennes.ï celles dont la corolle s’écartoit, par
fa forme irrégulière , de cellè propre au genre au-
quel elle appartient.
PELOTTES DE NEIGE : nom vulgaire d’une
variété à fleurs ftériles du viburnum opulus Linn.
(. Poye[ V iorne.)
PELTARIA. Genre de Linné, que M. de La-
marck a réuni aux clypeola, ( Poye^ C lypéole.)
PELTIGERA. ( Voyei L ichen , Suppl. )
PELTOPHORUS. Genre de graminées établi
par M. Defvaux, figuré par M. de Beauvois, dont
il a été fait mention au genre M an 1 s uri s , Suppl.
PEMPHIS. Genre établi par Forfter pour le ly-
thum pemphis Linn. Il doit être confervé, quoiqu’il
ait été mentionné parmi les faiicaires. (Poy.
S A L I C A I RE, n°. 14, Did. )
PENGEA. ( Poyei S a r c o c o l i e r , Did. )
PENAR-VALLI. Plante dioïque, figurée par
Rheed, Hort. malab. 8. tab. 47. 48. 49. C ’eft le
£anohia indica Linn. ( Poye£ Z A N O N E , Did.)
PENDRILLE : nom vulgaire du prenanthes mu-
ralis. - ,
PENIGILLARIA. Genre de plantes monocotylédones,
à fleurs glumacées, de la famille des
graminées, qui a des rapports-avec les kolcus ou
les pennifetum Perf.,, & qui comprend des herbes
exotiques à l’Europe , à fleurs polygames.
Le caractère eflentiel de ce genre eft d’avoir:
Dans les fleurs hermaphrodites , un calice a deux
valves roulées en dedans ; point de corolle y trois étamines
; deux fiyles y une femence nue y une fleur mâle
fans ftyle y un involucre fetaçé & plumeux.
Obferv. Ce genre a été établi par M. Swartz
( in Schrad. new. Journ. pag. 41 ). Il diffère des
pennifetum Perf. par l’abfence des valves de la corolle.
Il a été adopté par M. Paiifot de Beauvois
(Agroft. pag. y8, tab. 13, fig. 4 ) & par Will-
denow, qui penfe que le penicellaria ciliata Sw.
n’ëft point le cenchrus ciliaris Linn. , qui appartient,
dit-il , aux panicum , mais l'alopecurus indiens.
Ce genre fe compofe d’efpèces déjà placées
dans d’autres genres; telles que :
i°. L'holcus fpicatus Linn. & Encycl. nQ. 4.
Penidllaria (fpïcata) paniculâ fubfpicatâ, cylin-
draceâ, ellipdcâ ,• involucellis fetaceis , feabrisj culmi
geniculis villofis. Willdën. Enum. Hort. Berol. 2.
pag. LO37. An Pluken. tab. 32. fig. 4? ( Poyer
H o u q u e , n ° . 4. )
Pennifetum typhoideum. Perf. Synopf. 1. p. 72.
Cenchrus (fpicatus) paniculâ fpicatâii ovato-ob-
longâ , denfd ; pedicellis fimplicibus , hirtis y invo-
lucris fetaceis 3 plerumqué bifioris, Cavan. Præl.
n ° .758.
Son calice n’ efl: point biflore., comme l'a dit
Linné, mais uniflore & fans corolle. Les pédi-
celles portent deux fleurs dans la partie fupérieure
de l’épi. Les inférieurs font tous à une feule fleur
fouvent ftérile par l’abondance des fleurs. (Willi.')