
P A C
P a C A N E , PACANIER, NOIX PACANE :
efpèce de noyer de la Louifiane. (Voy. No y e r ,
D iB .n ° . io .)
PACHIRA. ( Voyez Pach irier, & III. Gen.
tab. 589, pachira aquatica , n°. 1 .) Cavanilles a
mentionné cette efpèce fous le nom de carolinea
princeps, Diff. 3, tab. 172, fig. 1 ; lé pachira inft-
gnis fous le nom de bombax grandijlorum , Diff. y >
tab. 1^4.
Nota. Le vide qui fe trouve pag. 690, après la
ligne 20, doit être rempli par ces mots : 2°. une
corolle compofée de cinq pétales.
PACHYPHYLLA. Renealm. Spec. pag. 40.
Cette plante, décrite au long par Reneaulme,
avec des détails affez curieux fur l’emploi que l’on
en fait dans les Indes occidentales, eft une efpèce
de tabac, le nicotiana ruftica de Linné.
PACHYSANDRA. ( Voyez Pa ch y sa^ re ,
Suppl. )
PACHYSANDRE couchée. Packy faudra pro-
cumbens. Mich.
Packy faudra caule procumbente ; fotiis brevibus ,
ovalibus , fuperné crenato-dentatis ,■ calicibus minu.-
tim ciliatis 3 capfulâ puberulâ. Mich. Flor. boréal.
Amer. 2. pag. 178. tab. 45.
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs incomplètes
monoïques, de la famille des euphorbes,
qui a des rapports avec le buis, & qui comprend
des herbes exotiques à l’Europe, à feuilles
alternes 5 les fleurs difpofées en épis-ou folitaires.
Le caraélère effentiel de ce genre eft d’avoir :
Des fleurs monoïques ; un calice à quatre folioles ;
point de corolle ; quatre étamines : dans les fleurs
femelles , trois ftyles ,• une cap fuie a trois cornes , a
trois loges f deux femences dans chaque loge.
C a r a c t è r e g é n é r iq u e .
Les fleurs font monoïques.
Chaque fleur offre 5 dans les fieurç mâles ^
l°. Un calice prefqu’à quatre folioles ovales,
dont deux prefqu’intérieures, accompagnées d’une
b radiée en écaille de même forme, mais un peu
plus courte & ferrée.
2°. Point àe corolle.
30. Quatre étamines ,• lesfilamens droits, trèsépais,
un peu comprimés, en maffue, trois fois
plus longs que le calice, portant fur leur dos des
anthères à deux loges, alongées, puis arquées.
Dans les fleurs femelles :
i ^.Un calice femblable à celui des fleurs mâles,
mais plus petit, appliqué fur l’ovaire, accompagné
de trois braétées, dont une extérieure.
2®. Point de corolle.
3*. Un ovaire arrondi, à trois filions, furmonté
de trois ftyles recourbés, terminés par autant de
ftigmates en lanière.
Le fruit eft une capfule prefque globuleufe, à
trois coques, à trois loges, furmontée de trois
ftyles perfiftans, en forme de corne : dans chaque
loge, deux femences alongées, liffes, fufpendues
au fommet des loges.
Les tiges font glabres, cylindriques, herbacées,
couchées, un peu redreffées a leur partie
fupérieure, garnies de feuilles alternes, périod
e s , ovales, glabres, entières & rétrécies 3 leur
bafe , lâchement crénelées ou dentées à leur moitié
fupérieure , longues de deux ou trois pouces,
larges d’un pouce & demi & plus; un épi latéral,
fitué vers la bafe des tiges, compofé de fleurs affez
grandes, feffiles, monoïques5 les femelles inférieures,
peu nombreufesj les autres mâles 5 les
: calices légèrement ciliés 5 les capfules un peu Uft
befcentes.
Cette plante croît dans l’Amérique feptentrio-
nale, fur les monts Aileghanis. ( V. f in herb.
Mich. )
PACOURIA. ( Voyez Pa co u r ie r , & Illuftr*
Gen. tab. 169, pacouria guianenfis. )
PACOURINA. ( Voy. Pacourine, & Uluftr.
Gener. tab. 66y, pacoiirina eaulis.) Ce genre fe
trouve dans Willdenow, fous le nom de haynea.
Spec. Plant. 3. pag. 1787'.
PACTA-VALAM. Rheed, Malab. 8. tab. iy .
Cette plante appartient au trigofanthes cucumerina
Linn. ( Voyez Anguine.)
PADA-VARA. Rheed, Uort. malab. 7. tab. zy.
Cette plante paroît devoir être réunie'comme efpèce
au genre Morinda.
PADINA. Adanf. Fam. 2. pag. 13. ( Voyez
Dictyote , Suppl, )
PADUS. Linné avoit d’abord féparé cette
plante du genre prunus, auquel il l’a depuis réunie
comme efpèce, fous le nom de prunus padus. En
le confervant comme genre, avec quelques autres
efpèces, il n’auroit d’autre caractère eflentiel que
celui des fleurs difpofées en grappes, & non folitaires
à l’extrémité d’un pédoncule fimple. (Voye%
Prunier.)
PÆDERIA. ( Voye% Danaïde. )
PÆDEROTA. ( Voyez Pæderote. )
PÆDEROTE. P&derota. Uluftr. Gen. tab. 13 ,
fig* l 3 p&derota cs.ruleai n°. 2 j — fig. 2 , p&derota
nadicaulis, n°. 4.
Obfervations. i°. Jacquin avoi.t fait du p&derota
nudicaulis, n°. 4 , un genre particulier fous le nom
de wulfenia. Il s’y étoit déterminé d’après l’inf-
pe&ion de la corolle barbue a fon orifice. Ce genre,
quoiqu’ admis par plufieurs auteurs, me paroît
appuyé fur un caradère trop foible pour être con-
fervé. Vahl, dajns fon Enumeratio Plantarum, & c .,
ne l’a point adopté 5 mais il a employé le nom de
■ wulfenia au lieu de celui de p&derota de Linné.
2°. Le p&derota minima, n°. y , obfervé par
M. R. Brown, a été reconnu par ce même auteur
pour un genre particulier, qu’il a nommé micro-
carp&a. { Voyez MiCROCARPÉE , Suppl. )
PÆNÔE. Rheed, Malab. 4. tab. iy. Cette
plante fe rapporte au vateria indica Linn.
PÆONIÂ. ( Voyez Pivoine.)
PAGAMEA. ( Voyez Pagamier , & 111. Gen.
tab. 8 8,pagampaguianenfis3 n°. I .)
PAGAPATE. {Voy. Bl a t t i , DiB. & Suppl.)
PAIANELLI. Rheed, Malàb. 1. tab. 43. Cette
plante eft rapportée comme variété ç> au bignonia
indica Linn.
PAIN : dénomination employée par aliufîon
pour plufieurs plantes dans lefquelles on a reconnu
des propriétés alimentaires, finon pour l’homme,
du moins pour quelques animaux, quoiqu’on ne
puiffe pas juftifier rigoureufement cette expreflïon
dans plufieurs des plantes auxquelles on l’a appliquée
: voici les plus connues.
Pain de coucou, A lléluia. Il s’applique à
Yoxalis acetofella Linn. ( Voyez OxALlDE , DiB.
n°. y.) J’ignore fi véritablement le coucou fe
nourrit de cette plante, & s’il faut attribuer la
vigueur de fon chant à l’effet de cet aliment. Le
retour du printemps & l’aiguillon de l’amour ont
fans doute une bien plus grande influence fur le
chant des oifeaux. L'apparition de la fleur de Yoxalis
vers le printemps de Pâques lui a fait donner
plus communément le nom d’alléluia.
Pain de crapaud : nom employé dans certaines
provinces pour Yalifmaplantago Linn. {Voy.
Eluteau, DiB.)Oi\ nomme aufli Pain de grenouille
J ‘alifma natans. Ces plantes, qui croif-
fent aux lieux aquatiques, peuvent bien offrir un
afyle à çes animaux, peut-être même leur fervir
d’alimens ; mais elles n’en font ni les plus ordinaires,
ni les plus abondans.
Pain de Sa in t -Jean :.nom vuigaire du caroubier,
ceratonia filiquaftrum Linn.
Pain de poulet : dénomination populaire du
lamiumpurpureum Linn. {Voyez LAMIER, DiB.y
Pain de pourceau. La racine épaiffe & charnue
du cyclamen europ&um aura probablement donné
lieu à cette dénomination.
Pain d’oiseau. On a donné ce nom au fedum
reflexum Linn. {Voyez Orp in ^DiB.)
Pa in -VIN. Les femences du lolium perenne,
réduites en farine & converties en pain, paffent
pour donner des vertiges : d’où vient fans doute
que la plante a été caraélérifée par cette expref-
fîon.
Pain de singe : nom vulgaire de Yadanfonia
digitata Linn. {Voyez BAOBAB.)
PAINA-SCHYLLI. On trouve décrit & figuré
fous ce nom dans Rheed ( Non. malab. 2, tab. 48),
Yacanthus ilicifolius Linn.
PAI-PARÆA. Rheed, Malab. y. tab. 46. Il
faut rapporter à cette plante le grewia orientalis
Linn.
PALAIS DE LIÈVRE. On donne ce nom au
fonchus oleraceus Linn. ( Voyez La itron . )
PALAVA. {Voyez Pa l a v e , & Uluftr. Gen.
tab. 577, fig. 1 , palava malvifolia, n®. 1 5— fig. 2 '
palava mofehata, n®. 2.)
Obfervations. Le genre palava de Cavanilles
porte le nom de palavia dans Willdenow. Les auteurs
de la Flore du Pérou ont employé depuis le
nom de p a la v a pour un autre genre que je mentionnerai
fous le nom de Pa l a v ie r , Suppl., palavia.
PALAVIA. {Voyez Pa l a v ie r , Suppl.)
PALAVIER. Palavia. Genre de plantes dico