sont assez massives, assez robustes. Son bec, entièrement
noir, terminé en pointe aiguë, se renfle
à peiné à son extrémité, tandis qu’il s’élargit à la
base, et forme le passage, par son organisation,
au bec dé certains colibris. Il est assez droit cependant,
et n’a point cette finesse et cette ténuité
qu’on remarque dans quelques espèces.
Les tarses sont noirs, et les très petites plumes,
semblables à des poils qui les recouvrent jusqu’aux
doigts, sont aussi de cette couleur. Les
ailes, médiocrement étroites et recourbées, sont
de même longueur que la queue. Cette dernière
est large, étoffée, et parfaitement rectiligne.
Dans son plumage parfait, l’oiseau-mouche
Jacobine a la tête, le devant du cou, de la gorge
et le haut de la poitrine recouverts d’un riche
bleu de cuivre carbonaté, passant au sombre
en devant et au vert sur le derrière de la tête et
sur les parties latérales du cou. Une ceinture
verte dorée traverse la poitrine et s’étend sur les
flancs, en allant joindre le croupion. Elle enveloppe
ainsi le blanc de neige qui forme sur le
ventre une large plaque ovalaire, qui se confond
avec les plumes abdominales et les couvertures
inférieures de la queue, qui sont également d’un
beau blanc.
Le dessus du corps est d’un vert - doré métallique
très éclatant, qui s’est étendu sur les cou