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©I§lEAlJ^ffl(D)IJ€HIE TOUT lUEffiT.
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L’OISEAU-MOUGHE TOUT YERT.
Pl. LXXV.
( ORN1SMYA VIRIDISSIMA. N. Syiiop.)
Cet oiseau n’est point le Trochilus viridissi-
mus de Gmelin et de Latham. M. Vieillot, en lui
appliquant ce nom, l’a le premier confondu avec
plusieurs autres espèces à plumage vert, qui se
ressemblent à faire illusion, mais qui diffèrent
par le bec ou par la queue, de même que par
la taille. Les quatre oiseaux-mouches qui se
suivent ont donc entre eux la plus grande analogie
de formes ; mais nous les avons distingués
comme espèces, après la comparaison d’un grand
nombre de peaux que nous a prêtées avec la plus
grande obligeance M. Florent Prévost.
L’oiseau-mouchë tout vert a trois pouces huit
lignes de longueur totale : le bec a seul dix lignes
et la queue un pouce. Ses formes sont courtes et
ramassées. Les ailes dépassent de fort peu ‘la
queue, qui est arrondie. Le bec est élargi à la
base, noir en dessus, jaunâtre en dessous. La
tête, le cou, le dos, le croupion sont d’un vert-
doré à reflets rouges de cuivre sur les couvertures
supérieures de la queue. La gorge et la poitrine
sont d’un vert brillant, mélangé de blanc