L’OISEAU-MOUCHE DEMI-DEUIL.
Pl. XXXVI I I — (mâle), e t XXXIX — (femelle).
( ORNISMYA LüGVBRIS. N. Synop.)
Cet oiseau-mouche, que M. Vieillot a placé
parmi les colibris, a le bec parfaitement droit et
très robuste. Cet organe est toutefois élargi à sa
base, arrondi, et puis renflé avant de se terminer
en pointe. Il est noir, et long de près de dix lignes.
La longueur totale de cette espèce est de près
de cinq pouces. Le corps est épais et robuste. La
queue se compose de pennes qui ne sont pas toutes
égales, et qui lui donnent une légère disposition
fourchue. Les ailes sont étroites et plus longues
que la queue, qu’elles ne dépassent cependant
que de quelques lignes. Les tarses sont assez proportionnés
au volume du corps; ils sont bruns en
dessus, jaunes en dessous et velus jusqu’aux doigts.
Les petites plumes qui les recouvrent en devant
sont noires, tandis que celles qui sont implantées
en arrière sont d’un blanc de neige. L’oiseau-
mouche demi-deuil doit donc occuper, par la
taille, un des premiers rangs de sa famille.
Au premier aspect, l’espèce dont nous détaillons
les diverses parties ne frappe point les yeux
par cet éclat qui captive et qui éblouit sans qu’on
LE BEMI S» BEUIJL, Mile
jPrêfre/pince/.
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