L ’OISEAU-MOUCHE AUDEBERT.
Pl. LI.
( O R N ISM Y A A U D E B E R T I . N. Synop.)
Cet oiseau a les plus grands rapports avec le
Saphir-Emeraude, et Buffon est le premier auteur
qui l’ait mentionné en le regardant comme
une variété du précédent. Ainsi s’exprime le Pline
français à la fin de sa description : « Nous en
«avons vu un autre venant de la Guiane, et de
«la même grandeur (que le Saphir-Émeraude),
« mais il n’avait que la gorge saphir, et le reste1
« du corps d un vert glacé très brillant.»
L ’oiseau-mouche Audebert ou à gorge bleue
a trois pouces quatre lignes de longueur totale.
Son bec a huit lignes et sa queue un pouce» Ses
formes sont robustes et bien proportionnées, et
du reste complètement analogues à celles du Saphir
Émeraude. Son bec est droit, noir en dessus,
et à mandibule inférieure à moitié blanche.
Les tarses sont bruns. Les ailes, d’un brun-
pourpré assez intense, sont étroites et aussi longues
que la queue. Celle-ci n’est composée que
de dix pennes, larges, arrondies à leur sommet,
et disposées de manière à donner à l’extrémité
de la queue une forme parfaitement arrondie.
IL’ATOEBERTo
Publié par Ârtlms PertrancL.
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