« chiche. Le temps de leur propagation est l’été ;
« le mâle et la femelle couvent alternativement.
« Lorsque l’hiver approche, ce petit oiseau se sus-
1 pend par son bec à un rameau ; et dans cette
«.position, il tombe dans une espèce de léthargie
« qui dure tout l’hiver. C’est le temps où il faut les
« prendre ; car lorsqu’ils sont dans leur vigueur,
« il est presque impossible de les attraper. »
Les colibris ne dépassent jamais les limites de
la zone intertropicale. Il n’en est pas de même des
oiseaux-mouches ; ils vivent indifféremment sous
l’équateur et dans les zones tempérées, jusque sur
les limites des latitudes glaciales, soit dans l’Amérique
du sud, soit au nord, dans la province de
Massachusset. Le sasin s’avance sur la côte N.-O.
jusqu’à la baie de Nootka ; et le Paraguay, le Chili,
le Pérou, le Mexique, rivalisent aujourd’hui par
le nombre des belles espèces qu’on y découvre
chaque jour. Toutefois le Brésil et la Guiane sont
la patrie adoptive et de prédilection du plus grand
nombre d’entre elles.