est noir, excepté à la base de la mandibule inférieure,
qui est jaunâtre. Le dessus du corps est
d’un vert sombre glacé d’or et très brillant, qui
s’étend sur les parties inférieures, en prenant des
reflets plus intenses et tirant sur le bleu. La poitrine
, les côtés du cou et le haut du dos affectent
une teinte d’acier brillant ou chatoyant sous certaines
réflexions des rayons lumineux. Les plumes
du bas-ventre sont blanchâtres, et les couvertures
inférieures de la queue sont grisâtres. Les
ailes sont moins longues que la queue, leurs rémiges
sont d’un brun-pourpré. La queue est assez
profondément fourchue, composée de rectrices
d’un bleu d’acier luisant, sans mélange d’aucune
autre couleur. Les tarses sont noirs.
La femelle (pl. LXIX) diffère notablement du
mâle. Sa taille est un peu moindre, et toutes les
couleurs de son plumage sont plus ternes. Le
dessus du corps est d’un vert-cuivré uniforme
et peu brillant. Les parties inférieures sont grisâtres
, parfois mélangées de quelques mèches
vertes ou de quelques flammettes brunes. La
queue est un peu moins fourchue. Les rectrices
qui la composent sont, les moyennes vertes, et les
autres d’un brun foncé en bleu, et les deux plus
externes terminées de blanc. Les pieds sont bruns.
Les deux individus que nous avons décrits et
figurés sont ceux que Maugé avait apportés de
i 3.