DES OISEAUX-MOUCHES.
L’OISEAU-MOUCHE HUPPÉ.
Pi. X X X I—(mâle), ET X X X II —(femelle).
( O R N ISM Y A C R IS T A T A . N. Syiiop.)
Cet oiseau-mouche a été mentionné sous le
nom de Colibri à huppe verte par les anciens
historiens des îles Antilles, tels que Dutertre,
Labat et Feuillée. C’est, en effet une des espèces
les plus remarquables et les plus intéressantes
des îles Caraïbes, distinguée par son plumage
mi-partie de noir et d’or, relevé par un chaperon
d’émeraude. Sa petite taille , son bec mince
grêle, pointu et noir, ses pieds faibles et débiles
cachés sous les plumes de l’abdomen, une vesti-
ture qui n’est point calquée sur les autres individus
de la famille, prêtent à cet oiseau-mouche
des agrémens qui lui assignent un rang distingué
dans sa riche et brillante tribu. Très répandu
dans les collections, son histoire n’est pas exempte
toutefois de doutes et d’incertitudes qui ne sont
point encore dissipés.
L’oiseau-mouche Huppé mâle (pl. XXXI) a au
plus trois pouces de longueur totale, et le bec
entre dans ces dimensions pour six lignes, et la
queue pour dix lignes. Le plumage est sur le
corps, c’est-à-dire sur le derrière du cou, le dos
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