L’O R V E R T .
Pl. LXV.
( ORNISMYA PRAS1NA. N.. Synop.)
Buffon a parfaitement décrit l’O rvert, que
tous les auteurs après lui ont confondu avec plusieurs
autres espèces, et il paraît surtout avoir été
complètement inconnu à M. Vieillot, du du moins
il n’en a pas eu d’idée nette et distincte. La peinture
que fait Buffon de l’Orvert est très exacte ;
et ainsi s’exprime cet écrivain : ci Le vert et le
cc jaune-doré brillent plus ou moins dans tous les
cc oiseaux-mouches ; mais ces belles couleurs cou-
« vrent le plumage entier de celui-ci avec un éclat
cc et des reflets que l’oeil ne peut se lasser d’ad-
cc mirer. Sous certains aspects, c’est un or brillant
cc et pur ; sous d’autres, un vert glacé qui n’a pas
cc moins de lustre que le métal poli, ces couleurs
cc s’étendent jusque sur les ailes ; la queue est d’un
cc noir d’acier bruni, le ventre blanc. Cet oiseau-
cc mouche est encore très petit, et n’a pas deux
« pouces de longueur. »
L’Orvert, bien que de très petite taille, a toutefois
deiix pouces huit lignes du bout du bec à l’extrémité
de la queue. Le bec a sept lignes et la queue
neuf. Ce petit oiseau, très délicat dans toutes ses
Rp.oaloù pince
Publié p a r Autkus Bertrand.
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