LA JACOBINE.
P l . X X I — (mâle), e t X X I I—(femelle).
(iORNISMYA MELUVORA. N . Synop.)
La première figure qui ait été donnée de cet
oiseau-mouche se trouve être la planche XXXV
d’Edwards, qui le nommait colibri au 'ventre
blanc. Brisson le décrivit sous la dénomination
d’oiseau-mouche à collier de Surinam, et Buffon
lui conserva le nom de Jacobine, que les amateurs
lui donnaient à cause de la disposition affectée
par la couleur blanche dans son plumage.
C’est sous ce nom que le mâle est figuré parmi les
oiseaux dorés d’Audebert et de M. Vieillot (planche
XXIII), tandis que le jeune âge est distingué
comme espèce (pl. XXII), et porte le nom & oiseau-
mouche à gorge tachetée.
Bien que la Jacobine soit une des espèces les
plus anciennement connues, bien qu’elle soit commune
dans toutes les collections, on ne peut se
dispenser toutefois de la regarder comme une des
plus remarquables par le mélange des vives couleurs
qui teignent son plumage.
Sa longueur totale est d’environ quatre pouces
et demi, et sur cette dimension, le bec entre pour
dix lignes et la queue pour dix-huit. Ses formes
.1LA . JACOTMMÎ ? Mâle adulte.
Public par Arthus Bertrand .
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