augmentent successivement de longueur jusqu’à
la cinquième, qui est beaucoup plus longue; de
manière que la queue ainsi étagée, se fourche
profondément, et imite, à faire illusion, la queue,
d’une hirondelle.
Cette espèce est parfaitement décrite par Bris-
son. Plusieurs individus, que nous avons comparés
avec la description qu’il en donne, n’en
diffèrent point, même dans lès plus petits détails.
On ignore si la femelle se distingue du mâle par
quelques particularités, et quelle est la livrée du
jeune âge.
Le muséum en possède deux individus en tous
points semblables, apportés du Brésil par M. De-
lalande, et M. Prévost nous en a communiqué
un autre qui a moins de brillant dans la livrée
et la queue moins.développée, ce;qui annoncerait
qu’il n’avait point encore acquis toutes sçs
proportions.
Brisson dit cet oiseau de Cayenne : on sait qu’il
se trouve au Brésil où il est rare ; et bien qu’il
soit connu depuis long-temps , il est encore très
peu répandu dans les collections.
La planche LX des Oiseaux dorés représente
un volatile assez différent de l’oiseau - mouche
Hirondelle par la longueur démesurée de sa
queue, et nous avons de bonnes raisons pour
croire cette figure fautive. D’ailleurs la description
s’accorde en tout pour nous autoriser à
regarder cet oiseau - mouche a téte bleue comme
identique aVec l’espèce que nous venons de décrire.