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L E Y E R A ZU R .
P l . LXXI.
( ORNISMYA CYANEA. N. Synop. )
Le Ver azur, que M. Vieillot a le premier fait
connaître en 1818 sous le nom d’oiseau-mouche
bleu, est remarquable par la petitesse de sa taille.
A peine a-t-il trois pouces quatre à cinq lignes
de longueur totale, et encore sur cette dimension
le bec entre pour huit lignes, et la queue pour
neuf lignes. Le bec est d’un jaune clair, que
relève la teinte noire de l’extrémité ; il est élargi
à la base, dilaté et légèrement renflé à sa pointe.
Les tarses sont minces, grêles, terminés par des
ongles crochus brunâtres.
La tête est d’un vert sombre, qui passe sous
les rayons lumineux au bleu d’azur pur et brillant.
La gorge est mélangée de gris-brun et de
bleu d’outremer le plus vif, devenant sombre
dans plusieurs positions. Une plaque gutturale,
garnie d’écailles, conserve sa teinte bleu céleste
plus pure et avec moins de mélange de brun-
grisâtre. Le derrière du cou, du dos, les petites
couvertures des ailes, sont d’un vert-doré ou
cuivré. Le croupion présente une teinte de cuivre
de rosette très chatoyante qui s’étend sur les cou