infléchi et long d’un pólice; la queue est reeti-
ligne, longue de vingt lignes. Les dix rectrices
qui la composent sont larges, obovales et comme
arrondies à leur sommet. Les moyennes sont d’un
bleu-noir intense en dessus comme en dessous,
tandis que les deux externes sont entièrement
terminées de blanc, et que les troisièmes de
chaque côté ont une marque ovale blanche seulement
à leur milieu. Les ailes sont de même longueur
que la queue. Leurs rémiges sont larges,
sans être coudées comme dans les campyloptères,
et doivent donner au vol une puissance de continuité
que n’ont point les petites espèces à ailes
étroites. Elles sont d’un brun - pourpré assez
clair. Les tarses sont bruns.
Le plumage sur le corps est d’un vert-doré
plus frais sur le manteau, plus brun sur le sommet
de la tête, et plus cuivré sur le milieu du
dos et sur le croupion. Les petites couvertures
des ailes sont aussi de ce vert-doré qui s’étend
un peu sur les flancs et sur les côtés du cou. Les
plumes auriculaires sont assez longues et grises ;
un trait blanc qui naît derrière l’oeil les borde,
et s’étend un peu sur les tempes. Toutes les
parties inférieures, la poitrine comme le ventre,
sont d’un gris-brun foncé uniforme, où se mêle
sur les côtés le vert-doré métallique des parties
supérieures. La région anale est blanche, et les