A I’O iSeau-mouche Arsenne a jo u te z , comme synon
ym es :
Trochilus lucidus, Shaw, Gen. Zoo l., p. t j t. VIII,
p. 327. T. aureo-mridis nifidissimus;gula, pectore, caudaque
cyaneis, macula postoculari alba.
Le plus beau des Bec-fleurs, Azara.
La femelle a le sommet delà tête terne et grisâtre, le vert-doré
du dos cuivré et brillant, les parties inférieures grisâtres. On la
reconnaît surtout à la tache blanche qui occupe le derrière de
l’oeil.
Patrie : Le Paraguay.
A l’OiSEAtr-mouche B a rb e -b le u e , esp. 8, a joutez : ,
* * Grise sur le devant du corps ; la gorge d’un gris-'blanC ; le"
plumage ve rt- doré peu brillant sur le dos ; lès parties inférieures
d’un gris blanchâtre ; la queue arrondie j verte et un peu
dorée, terminée de blanc en dessus et brunâtre en dessous.
L ’O is e au -m o u ch e p e t i t R u b is , esp. 9 bis, e st b ien
d is tin c t de l’Améthyste.
* ^ Queue peu fourchue composée dé rectrices grêles; gorge couleur
de rubis très brillante ; plumage vert-doré en dessus et
blanc grisâtre en dessous.
Jeune mâle. Plastron rubis de la gorge réduit à des points
dorés isolés ; les rémiges brunes oeillées dè blanc.
Patrie,: Les.Florides, la Caroline et les États-Unis.
A I’Oiseau-mouche Anna, esp. 3 4 , a jou te z :
Jeune âge. Plumage vert-doré terne en dessus, gris ardoisé en
dessous ;#le plastron de la partie antérieure du cou réduit'à de
simples écailles rouges-et dorées peu brillantes, et éparses.
Patrie : La Californie.
HISTOIRE NATURELLE
DES
OISEAUX-MOUCHES.
La nature, en jetant avec profusión sur le sein
de la terre les êtres qui y vivent, a voulu varier
à l’infini les formes et les couleurs de chacun
d’eux ; elle les appropria aux rôles qu’ils devaient
remplir dans le vaste ensemble de la création.
Redoutables, vivant de proie, des animaux dangereux
naquirent pour établir l’équilibre, et s’opposer
à la trop grande multiplication dé ceux
doués de moeurs douces; certains furent munis
d’affreux venins, tandis qu’innocens, gracieux,
ornés des plus riches parures, la plupart ne paraissent
être que le résultat d’un pouvoir créateur
plein de munificence, et qui, variant les
types de la matière, sembla ne jamais vouloir se
copier dans ses propres ouvrages. De là cette profusion
d’êtres qui se ressemblent par des attributs
généraux, et qui diffèrent par tant de nuances !
Les oiseaux constituent, dans l’ensemble des
animaux répartis sur le globe, une grande famille
naturelle, dont tous les individus se groupent
près les uns des autres par des conformités d’or-
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