doré métallique, puis frangées de roux vif. Cette
collerette se gonfle ou se dilate lorsque l’oiseau
est dans l’état de repos; et au contraire elle se
resserre le long du corps lorsqu’il vole.
La tête, le manteau, les petites couvertures des
ailes, la gorge et le haut de la poitrine sont d’un
riche vert-doré, qui passe au brun ou au vert foncé,
plus terne sur la poitrine, le ventre et les flancs.
Une petite touffe de plumes grises ou blanchâtres
occupe le milieu du thorax. Les couvertures alairés
ont un reflet vert-doré que relève sur chaque plume
une légère bordure de couleur de rouille. Le croupion
est blanchâtre.
Les rémiges s’étendent jusqu’aux deux tiers de
la queue ; elles sont teintées de brun-pourpré. La
queue est arrondie, assez régulièrement disposée
en éventail. Les rectrices sont acuminées à leur
sommet d’un roux vif, liserées d’or sur leur bordure,
à reflets verts métalliques au centre. Elles
sont brunes en dessous et bordées de jaune ocracé.
Le bec est grêle, mince, jaune, terminé de noir.
Les pieds sont bruns. Le Hausse-col blanc a au
plus deux pouces et quelques lignes de longueur
totale.
Le jeune âge de cette espèce (pl. XLIII, fig. 2)
n’a point de huppe et point de collerette. La poitrine
et le ventre sont tachetés de noir et de
brunâtre sale. La queue est brune, terminée de
roussâtre ; le croupion est traversé par une raie
blanchâtre; le bec et les rémiges sont bruns.
La femelle du Hausse-col blanc (pl. XLIII, fig. 1)
a les plus grands rapports avec celle du Huppe-
col. Elle lui ressemble en ce qu’elle n’a aucune
trace de la parure du mâle, et que son plumage
est d’une extrême simplicité. Sa taille est analogue
à celle de son époux. Son bec et ses tarses sont
noirâtres. Un roux vif occupe le front et la gorge ;
un vert mal doré et terne s’étend sur l’occiput et
les parties supérieures. La poitrine et le ventre
sont d’un brunâtre enfumé tacheté de noir et de
roux. Les flancs sont d’un gris mélangé de verdâtre.
Les couvertures inférieures de la queue
affectent une couleur cannelle. Toutes les rectrices
externes sont d’un vert-doré peu foncé, et terminées
de roux.
C’est dans l’intérieur du Brésil que vit le Hausse-
col blanc, et la découverte en est due à un collecteur
plein d’ardeur et de zèle, à M. Delalande,
qui lui donne pour patrie les forêts qui bordent
la rivière Paraïba, au nord de Rio-Janéiro. Les
jeunes individus qui ornent aujourd’hui les galeries
du Muséum y ont été déposés par MM. Quoy
et Gaimard : ils les avaient recueillis aux pieds
des montagnes des Orgues, sur les bords des tor-
rens où la végétation est moins pressée.