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DES OISEAUX-MOUCHES. l 3 j
brun-noir un peu terne, et les plumes de la région
anale sont blanches ou teintées de gris, ainsi
que les couvertures inférieures de la queue. Les
petites couvertures des ailes sont d’un vert-doré
bronzé. Les rémiges sont d’un brun-pourpré, et
s’étendent jusqu’aux deux tiers de la queue.
Les rectrices, moins les deux externes, sont
longues à peine d’un pouce, presque égales,
étroitës, et terminées en pointes. Leurs tiges sont
fortes, solides et blanches. Les deux externes
sont de moitié plus longues que les précédentes;
elles sont garnies de barbes qui finissent en pointe
au niveau des autres; mais la tige se prolonge l’espace
de six lignes sans offrir le moindre vestige
de barbules, puis à son extrémité naissent tout
à coup ces mêmes barbules, larges et régulières,
qui forment par leur épanouissement une sorte
de petit éventail coloré en brun-verdâtre.
Le bec a tout au plus cinq lignes; il est noir
et pointu, sans renflement bien remarquable. Les
tarses sont grêles et noirs.
Les deux sexes, dans cette espèce, paraissent
avoir la même parure ; du moins tous les individus
conservés jusqu’à ce jour dans les collections
ont présenté les mêmes caractères extérieurs.
L’oiseau-mouche à raquettes n’a jusqu’à ce jour
été observé qu’à la Guiane, où son espèce paraît
d’ailleurs très rare. Peut-être vit-il dans les pro