les memes lois d’existence qui donnent à l’homme
une barbe épaisse et touffue dont elles privent
sa gracieuse et plus timide compagne, a, par
l’excès même de la vitalité, prodigué tous les avantages
de coloris dáns la parure des mâles,.pour
ne laisser au sexe opposé que des atours plus
simples et plus modestes. Les femelles du Mé-
diastin ne jouissent donc point de l’éclat de leurs
époux. Leur gorge, enfumée et grise, est privée
du plastron doré brillant qui prête tant de
charmes a ceux-ci. La bandelette médiane qui
traverse le corps est d’un blanc - sale, est mal
arretee dans ses contours 5 le vert-doré enfin qui
teint diverses parties de l’oiseau disparaît pour
faire place à un vert-sombre sans éclat. La queue
est brune; mais les deux rectrices externes sont
oeillées de blanc à leur extrémité. La taille de la
femelle se trouve être un peu plus forte que celle
du mâle, ainsi qu’il n’est pas rare d’en trouver
des exemples dans un grand nombre de familles
d’oiseaux.