capable sans contredit de plaire à un grand nombre
de personnes.
Cette histoire naturelle renferme donc de nombreux
détails nouveaux sur les oiseaux qu’elle embrasse ; car
M. le baron Cuvier a applaudi à notre idée, et nous a
guidé de ses conseils. MM. Geoffroy Saint-Hilaire père
et fils ont bien voulu nous autoriser à faire peindre et à
décrire les belles et rares espèces du cabinet du jardin
du Roi. M. le duc de Rivoli, si connu par son goût pour
les sciences naturelles et par sa riche collection, a mis
à notre disposition, avec une obligeance parfaite, les
espèces qu’il possède, parmi lesquelles il en est de nouvelles
et de très intéressantes.
Nous devons aussi des remercîmens à MM. Florent,
Prévost et Dupofnt, de l’empressement qu’ils ont ap-,
porté à nous communiquer les oiseaux-mouches qu’ils
se sont procurés; ce dernier surtout nous a laissé consulter
la belle suite d’espèces que pon frère (feu Dupont,
artiste très connu par les pièces anatomiques en cire qui
lui ont valu les plus grands éloges) avait rassemblée à
grands frais. A l’aide de ces élémens de succès, nous espérons
publier, sur cette famille intéressante de volatiles,
tout ce qu’il est possible aujourd’hui d’écrire de
plus complet.
Paris, io janvier 1829.
TABLEAU
DES ESPÈCES D’OISEAUX-MOUCHES
DÉCRITES ET FIGURÉES DANS CETTE HISTOIRE NATURELLE.
( m a i 1829.)
Observ. Nous avons dû nous borner à mentionner
seulement les oiseaux-mouches que nous
avons pu étudier dans les diverses collections
de Paris, ou que des figures qu’on rie doit pas
taxer d’inexactitude ont fait connaître. Les auteurs
ont si souvent confondu les variétés d’âge et
de sexe, que leurs descriptions sont le plus ordinairement
remplies dé confusion. Leur histoire
est donc un dédale dont rien ne peut tirer le naturaliste
qui n’a point les objets présens sous les
yeux, ou qui n’en possède pas une représentation
rigoureuse. Or, notre travail ayant pour but
de publier des figures exactes et nouvelles, il n’entrait
pas dans notre plan de joindre au catalogue
des espèces, étudiées par nous, les diagnoses de
celles qu’on trouve admises par les auteurs, et que
des- descriptions courtes et tronquées rendent méconnaissables.
Dans notre Histoire naturelle cles
Colibris, qui suivra immédiatement celle-ci, nous
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