
GEÄSTER MAMMOSUS (Eries) VitMini.
Gêastre mamelonné.
Nom allemand : Zitzenformiger Hüllenstreuling.
No manglais: Nippled Starry Puff Ball.
Automne et Printemps.
Système de Linné: Cl. XXIV. O. V, Cryptogamie. Champignons,
Système Naturel: Cellulaires Myce'tes. O. II. Gastéromycétes. Trib. 2. Trichogastères.
Caractères génériques. Péridie externe divisé jusqu'à la base en lobes égaux aigus, muni d’une couche
miné roni<ineSfî0Ub ™°'pS i " ‘"„S Perslstante et hygrométrique. Péridie interne sessile, déprimé,miné conique fimbrie. Columelle courte ovale. à orifice déterfnrifil6
f P èce. dj® r e . du G- hygrometricus Fries '(f i n - Bat. N". « 8 0 ) par le capitule plus applani, par
conlq,ie enlouré dun pli circulaire, par les lobes plus égaux et plus acuminés et par les
spores plus petites , ne mesurant que la moitié de celles de la dernière espèce. Les lobes sont plus lisses
la miW f clmre qua ce’)x„du G- hygrometricus, qui sont rudes et noirâtres. Tous les deux ont
‘ , f f p e e hygrométrique ; a 1 état sec les lobes du péridie externe s'enroulent en dedans autour du
3 me"t unee®P“ e d? Sac (fig. a a); dans l'humidité ils s’étalent et se courbent en dehors en forme
d e toi le (fig. b b b) ; (plus vite chez le G. mammosus)
llusieurs anciens auteurs ont confondu notre espèce avec le G. hygrometricus; e. a. Schmiedel. (I c . e tA ,
reràli&nOTP='p eS/ S' " ° r r 31l ’ ,et- w ° 0UWARD (£ “ »■ Trans. II, 5 8, sous le nom de Lycoperdon
d,US ,'mb,l,co, fljnbriatq de Micheli (Gen. plant, t. 100 f. 3) cité par Woodward , présente
la même forme que notre plante; mais l’auteur ne dit rien à l'égard de la propriété hygrométrique.
n L ^ i flg“üe " de S?WEEBÏ Fungi t. 401) ; aussi la figure de Batsch (El. f. 151) sous le
Chamn de “ ™n‘nur" s aacord? blen a';«= notre espèce. Celle de Bulliard (Lycoperdon stellatum,
eàamp. de O y ^ e .p l §3| / g A) est moins certaine-et montre une grande différence dans la forme des lo-
*' chevallier (F l B a r .) qui a fonde son G. mammosus sur les figures de Bulliard, comme nous l’addééffiinriieiè
plrairf 1 BBudrl lr iarp'dri . ^De Tla peYut-etre^ le isean sp urins epne us eonbs scinurïe rdsee laIa dpersocprirpiéttiéo^n hdyeg roFmriéetsr iq(uMey,c . sip . c1l7ai)r qemuaenndt
il dit du G. mammosus; Radn saepius inflexi sed sicdtate r e f im , tandisqu’il dit du G. hygrometricus, qui
possed& absotument la meme qualité: speridium exteriorum siccitate contrahitur etradiis arcteinjtexieintenus
, P . j ■ttadini (M m i T u r. 1843 , 168) a été le premier à démontrer suffisamment l'identité' de
la propriété hygrométrique des deux espèces, et la figure de Sowerby citée par lui, ne laisse aucun doute.
La (Iiiierence caractéristique dans la dimension des spores a été confirmée par W. G. Smith dans sa
„uîn0Sraph,-e {Gar[,f nf s Ohromcle 1873, pag. 579). Plusieurs botanistes plus récents embarassés par le sens
oDscur, qui régnait dans la description de notre plante, ont déterminé, mais non sans réserve, des exemplaires
ï* limt)rialus et d autres comme G. mammosus. Ainsi un exemplaire dans CHerbarium carpaticum de
iaalciirrenner , avec le nom »G. mammosus?’ appartient sans doute à l’espèce décrite'plus tard comme G.
N»P,7Gn Cv Uf Par Rab™hokst Fung. eur. exs. 814, et dans le Grevillea 1875, N». 28. Aussi la planche
*, °. , da Flora Ba ta va , certainement ne saurait représenter notre espèce. Je n’ai pas eu l’avantage
de voir les figures de Persoon et de Kelhan , citées par Fries.
Explication de la planche. A l’état sec le champignon présente la forme a a. Placé dans un peu
deau il déroulé ses lobes, qui s'étalent en forme d’étoile (b b b) ; c c orifice; d spores (grossies 600 f.)
habitat, oelon M. J. Berkeley cette espèce n’a pas été retrouvée en Angleterre depuis le temps de So-
werby (commencement de notre siècle). Dans l’incertitude si les auteurs cités ont eu réellement en vue
notre espece , il est impossible de rassembler des données sur l’habitat. Sans aucun doute notre plante est
extrêmement rare. 1
P a y s - B a s . Selon \e Prodromus Flor. Bat. notre espèce aurait été trouvée il y a environ 30 ans près de
arlem et dans le Westland (Hollande mérid.) Les exemplaires de la première localité, qui m’ont été gracieusement
montres par mon ami le Prof. C. A. J. A. Oudemans, n’appartiennent décidemment point au G. mammosus.
selon U ü d em a n s ils seraient identiques au G. cryptorhynchus cité ci-dessus, de même que les exemplaires
mentionnés . dans le Prodr. Flor. Bat. comme G. rufescens. Aussi le dessin d’un exemplaire du Westland
,• représenté dans notre Flore en 1848 (Vol. X. 750, voyez plus haut), présente une grande dif-
nerence avec notre espèce; selon la description ses lobes s’enrouleraient autour du capitule par l'humidité.
ce qui est justement contraire à la nature de notre espèce. Apparemment l’individu du Westland est un G
triplex un peu mutilé.
J ai trouvé les exemplaires représentés sur notre planche, en Octobre 1875, dans un taillis d’érables et
dechenes sur les terres de Wildhoefprès de Harlem, appartenant à Madame C. Willink, C’est le même
terrain situe près des dunes, où j’ai trouvé les Geaster coliformis {Flor. Bat. 1034) et G. Cesatii (Id. 1145).