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p . FBAN6 IPA N I:.
jiai'Iaile m a liir itè , tr è s-p o iiitillé e , n ’offrant o n lin a ir e in en i q u e cln très-
|)c lile s la eh cs o u marbrur es fau ves, soit a iilou r d e l’oe il, so it d ans la
partie v o is in e du p éd oncule ; oe il p la c é à lleur du fruit, à d iv isio n s sou vent
tr o n q u é e s, c a n a licu lé e s; coe u r tr ès-p etit, presq u e lo la le iiien i
en v ah i par les g ra n u la tio n s; lacu ne ecn lr a le tr ès-p etite ou n ulle ;
lo g e s p e tite s o u m o y en n e s ; p ép in s so lita ir e s ou g ém in é s , d e couleur
In-une, remplissant p resq u e la lo g e .
lliiMK b la n c h fitr e , d ’a p p a r e n c e m o iré e , c a s s a n te , g r a n u le u s e , sui--
lo u t v e r s le c oe u r ; e a u a s s e z a b o n d a n t e , s u c r é e , p e u p a rl'u in ém
Ce fruit, tr ès-m éd ioc re à mon a v is com m e fruit à c o u le a ii, pcul
c ir e c om p iè parmi le s m e illeu rs en com p o te .
La Quin tiuye c la sse la Fran g ipan e (p . 2 0 0 ) parmi les P o iie s méd
io c r e s, ma is il n ’en d o n n e au cu ne d e sc r i|)llo n . .Merlet et (luekpics
autre s ¡tomo lo g istes c iten t une P. F ran g ipan e ve r te et u n e au tre d ’a u tom
ne , a laquelle ils d o n n en t p our s y n o n ym e u n e P. Dau ph inc .
' La Frangipane est plus longue que ronde, plus grosse que petite, d’une
lioime grosseur ; sa peau est licée e t ja u n e ; elle est demi-fondante e t bonne; sou
eau esl douce e t su crée; elle a le goût de frangipane. Fin d ’octobre. » Frère
François, Ja rd in , so lit., p. 34 [ n o i j , e t Cal. Pépin. Chartreux, p. 3-2 [173-2|.
« Les pétales de cette espèce sont ovales, la plupart bordés de rouge, queiques-
uns presque entièrement teints. Le fruit est de moyenne g ro sseu r, ayant deux
pouces n euf lignes de h au te u r, su r vingt-cinq lignes de diamètre, long, tiqueté
lie très-petits points. L’oeil est assez grand, placé dans une cavilé peu profonde,
et bordé de petits plis qui ne s’étendent pas jusqu'aux bords de la cavilé. La tcle
du fruit va en diminuant ju sq u ’aux bords de cette cavité ; la parlie vers laque lle
diminue beaucoup el se termine en pointe obtuse, ou tronquée obliquement, un
côté étant bien plus élevé que l'au tre . La peau e st u n ie , un peu onctueuse au
loucher, d ’un beau jaune clair pre sque citron du côté de l'ombre, cl d ’im ronge
vil du côté du soleil. Cette Poire mûrit à la fin d 'octobre . Klle esl très-agréable
à la vue cl ne déplaît pas au goût.» Duham., Traité Arbr. f r u it ., p. 210 [1708,',
1’ . F l t lM i l l 'A N i : .
« Ses Iriiits sont de gi'osseiir médiocre, longs, renllés par le milieti, (liminiiaiil
de grosseur par les deux extrémités, Irès-lisscs, d'un beau ¡aune citro)i e l d u ii
rouge vil', deiTii-l'oiidants el sans mare, doux, sucrés, d ’un jnirfum propre dont
ce tte jolie Poire tire son nom. hllle mûrit tin d ’ootobre. » Le Berryais. Trait/-
(i/s J a r d ., 1, p. 33211789],
« Cette variété est peu connue en aNormandie, mais ses bonnes qualités noub
ont engagé à la l'aire connaître. L’arbre, est fertile, vigoureux même sur Cognassier,
e t prospère bien en pyramide et à haut vent dans les vergers. Son fruit est
jaune, taché de g ris , marbré de rouge du côté du soleil; sa chair fondante,
quoi(|ue grosse ; l’eau est très-suci‘é e , parfumée, très-agréable. C»itfe, Foiir
mùril en octobre e t novembre ij’en ai conservé ju sq u ’en janvier ) ; elle n’(>st pas
sujette à blettir. » Prévost, PnmoL S c in e -h if., p. 29 [1839].
« Les fruits de cette espèce croissent par bouquets de trois à ciiup et leur forme
est celle d’une Calebasse ; la peau est épaisse, un peu riidc, d ’abord d’un vert
jaunâ tre, puis jaune e t colorée en rouge du côté du soleil, parsemée d 'une grande
(piantité de points gris ou verdâtres. La chair est blanche, cassante, un peu grossière,
et laisse dans la bouche l)eaucoup de marc. L’eau est abondante, sucrée,
trcs-agréable; quelques personnes lui trouvent un goût de frangipane*. Cette
Poire, qui mûrit en novembre et qui se conserve p eu, mérite cependant d ’être
cultivée. B P o it. Pomol. f 18-idl.
’ 1,’a u te u r fa it a llu s io n ici à L-spi'ce d e p â tis se rie qu e